Congrès nationaliste arabe et islamique

En présence d’une centaine de personnalités du Liban et du monde arabe, la deuxième session du Congrès nationaliste et islamique s’est ouverte hier à l’hôtel Carlton et doit durer jusqu’à demain mercredi.
Parmi les participants, l’ancien premier ministre Sélim Hoss et le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah ont pris la parole.
Ce congrès, dont la première session a été tenue il y a trois ans, vise à sceller la réconciliation entre les deux principaux courants idéologiques antagonistes qui se sont partagé l’essentiel de la vie politique dans le monde arabe au cours des dernières décennies, le nationalisme arabe et l’islamisme.
Cheikh Nasrallah a ainsi exprimé son souhait qu’à la suite de cette session, les tenants de chacun des deux courants passeront de «la phase d’acceptation de l’autre et de bonne compréhension de ses idées, de ses mobiles et de ses objectifs, à celle de la coopération franche et sérieuse».
Les thèmes développés par cheikh Nasrallah aussi bien que par M. Hoss se sont concentrés, comme prévu, sur ce qui a toujours constitué «la grande affaire» de ces deux courants, la lutte contre Israël.
A cet égard, l’ancien premier ministre, qui a estimé que l’intifada palestinienne et la résistance libanaise contre l’occupation du Liban-Sud sont parvenues à réaliser ce que les guerres menées par les Etats arabes n’ont pas pu faire, à savoir la «défaite» d’Israël, s’est à nouveau prononcé contre toute «normalisation» avec l’Etat hébreu.
Il a en outre assuré que les accords de paix signés par Israël avec l’Egypte, la Jordanie et l’OLP, «n’engagent pas les générations futures».