Les plus importantes manœuvres militaires du Proche-Orient «Bright Star 97» ont commencé ce week-end en Egypte par un débarquement spectaculaire sur le littoral désertique méditerranéen.
«Au total, 500 militaires de la 24e unité de marines américains et 200 commandos égyptiens ont été débarqués par sept bâtiments de guerre sous la protection de 26 avions et hélicoptères», sur le littoral d’al-Omayed, à 85 km à l’ouest d’Alexandrie (Nord), a déclaré un porte-parole de US Navy, le lieutenant Mark Bayd.
Cette année, les manœuvres consistent à déloger des forces ennemies ayant occupé le territoire désertique d’un pays allié. Au total, 58.000 militaires de sept pays, 337 avions, 24 bâtiments de guerre, des milliers de tanks et de véhicules sont à l’œuvre dans le cadre de Bright Star 97 qui se poursuivra jusqu’au 2 novembre.
Outre l’Egypte et les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Emirats arabes unis et le Koweit y participent.
Samedi, il n’y a eu aucun tir à balle réelle. «C’est un débarquement sans résistance qui est censé se dérouler dans une partie non encore occupée par les forces ennemies», a expliqué le lieutenant Bayd.
«Quatre vagues se sont succédé durant deux heures: la première consistait à débarquer des commandos égyptiens pour préparer le terrain aux trois autres vagues composées de marines américains et de soldats égyptiens», a expliqué un porte-parole militaire égyptien.
La couverture aérienne était assurée par une escadre de F4 et des F16 égyptiens, d’hélicoptères américains et britanniques, dont des CH46, des CH53, des Cobra et des Chinook ainsi que des Cougar français.
Les marines se dirigeaient vers la côte à bord de vedettes ou de véhicules amphibies après avoir été mis en mer à partir de bâtiments de transport de troupes croisant à 200 mètres environ de la côte.
La dernière vague était composée de trois véhicules américains amphibies sur coussins d’air (LCAC-67) transportant chacun un tank M60 et un transport de troupes M-113.
Arrivés sur la terre ferme, les soldats ont construit leurs positions en prévision de la deuxième phase, prévue mardi, au cours de laquelle les «alliés» attaqueront leurs «ennemis».
De sources militaires occidentales on avait estimé que ces manœuvres sont un «remake» de l’opération «Tempête du Désert», à laquelle avaient participé ces sept pays et qui avait permis en 1991 de bouter les troupes irakiennes hors du Koweït.
Un porte-parole militaire égyptien, le général Ahmed Gamal, a précisé: «Peut-être s’agit-il du même scénario que la guerre du Golfe mais ceci n’a aucune signification politique, les armées s’entraînant toujours à repousser des attaques ennemies».
Commandant la troisième armée américaine, le général de corps d’armée Tommy Franks a déclaré aux journalistes que «ces manœuvres, impliquant les armées de terre, la marine et l’aviation de sept pays sont une importante occasion pour les Etats-Unis de partager des expériences avec leurs alliés».
Bright Star se déroule depuis 1981 tous les deux ans. Depuis 1995, des pays arabes et européens se joignent aux manœuvres, auparavant limitées à l’Egypte et aux Etats-Unis.
«La 24e unité des US marines a déjà participé à plusieurs opérations de débarquement dans divers pays du monde, dont les plus récentes en Sierra Leone et en Albanie», a précisé le lieutenant colonel Mme Jill Morgenthaler, qui sert depuis 21 ans dans les marines. (AFP)
«Au total, 500 militaires de la 24e unité de marines américains et 200 commandos égyptiens ont été débarqués par sept bâtiments de guerre sous la protection de 26 avions et hélicoptères», sur le littoral d’al-Omayed, à 85 km à l’ouest d’Alexandrie (Nord), a déclaré un porte-parole de US Navy, le lieutenant Mark Bayd.
Cette année, les manœuvres consistent à déloger des forces ennemies ayant occupé le territoire désertique d’un pays allié. Au total, 58.000 militaires de sept pays, 337 avions, 24 bâtiments de guerre, des milliers de tanks et de véhicules sont à l’œuvre dans le cadre de Bright Star 97 qui se poursuivra jusqu’au 2 novembre.
Outre l’Egypte et les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Emirats arabes unis et le Koweit y participent.
Samedi, il n’y a eu aucun tir à balle réelle. «C’est un débarquement sans résistance qui est censé se dérouler dans une partie non encore occupée par les forces ennemies», a expliqué le lieutenant Bayd.
«Quatre vagues se sont succédé durant deux heures: la première consistait à débarquer des commandos égyptiens pour préparer le terrain aux trois autres vagues composées de marines américains et de soldats égyptiens», a expliqué un porte-parole militaire égyptien.
La couverture aérienne était assurée par une escadre de F4 et des F16 égyptiens, d’hélicoptères américains et britanniques, dont des CH46, des CH53, des Cobra et des Chinook ainsi que des Cougar français.
Les marines se dirigeaient vers la côte à bord de vedettes ou de véhicules amphibies après avoir été mis en mer à partir de bâtiments de transport de troupes croisant à 200 mètres environ de la côte.
La dernière vague était composée de trois véhicules américains amphibies sur coussins d’air (LCAC-67) transportant chacun un tank M60 et un transport de troupes M-113.
Arrivés sur la terre ferme, les soldats ont construit leurs positions en prévision de la deuxième phase, prévue mardi, au cours de laquelle les «alliés» attaqueront leurs «ennemis».
De sources militaires occidentales on avait estimé que ces manœuvres sont un «remake» de l’opération «Tempête du Désert», à laquelle avaient participé ces sept pays et qui avait permis en 1991 de bouter les troupes irakiennes hors du Koweït.
Un porte-parole militaire égyptien, le général Ahmed Gamal, a précisé: «Peut-être s’agit-il du même scénario que la guerre du Golfe mais ceci n’a aucune signification politique, les armées s’entraînant toujours à repousser des attaques ennemies».
Commandant la troisième armée américaine, le général de corps d’armée Tommy Franks a déclaré aux journalistes que «ces manœuvres, impliquant les armées de terre, la marine et l’aviation de sept pays sont une importante occasion pour les Etats-Unis de partager des expériences avec leurs alliés».
Bright Star se déroule depuis 1981 tous les deux ans. Depuis 1995, des pays arabes et européens se joignent aux manœuvres, auparavant limitées à l’Egypte et aux Etats-Unis.
«La 24e unité des US marines a déjà participé à plusieurs opérations de débarquement dans divers pays du monde, dont les plus récentes en Sierra Leone et en Albanie», a précisé le lieutenant colonel Mme Jill Morgenthaler, qui sert depuis 21 ans dans les marines. (AFP)
Les plus importantes manœuvres militaires du Proche-Orient «Bright Star 97» ont commencé ce week-end en Egypte par un débarquement spectaculaire sur le littoral désertique méditerranéen.«Au total, 500 militaires de la 24e unité de marines américains et 200 commandos égyptiens ont été débarqués par sept bâtiments de guerre sous la protection de 26 avions et...
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