L'Association des cardiologues invite les responsables à promouvoir une politique de prévention sanitaire

L’Association libanaise des cardiologues a publié hier un communiqué dans lequel elle répond d’une manière implicite aux accusations de certains hauts responsables concernant les causes véritables de «l’accroissement injustifié», à leurs yeux, des opérations de cœur, dont notamment les opérations à cœur ouvert.
L’association rappelle à ce sujet qu’elle a entrepris récemment une série de contacts avec le premier ministre Rafic Hariri et le ministre de la Santé Sleiman Frangié afin de «trouver des solutions aux problèmes qui pourraient survenir dans la pratique de la médecine cardiaque». «L’accroissement des maladies de cœur au Liban, souligne le communiqué, est dû à la négligence qui se manifeste au niveau de la prévention sanitaire, notamment pour ce qui a trait aux causes des maladies de cœur, à savoir l’hypertension, le diabète, le cholestérol et la cigarette».
Le communiqué précise dans ce contexte que «dans le but d’éviter toute pratique arbitraire, le ministère de la Santé à formé une commission médicale chargée d’examiner les dossiers des patients (appelés à subir une opération cardiaque). Cette commission donne son aval pour les opérations assumées par le ministère de la Santé. Le nombre de cas pris en charge par le ministère s’est accru en raison du fait que les compagnies d’assurances privées s’abstiennent de couvrir ce type d’opération. La décision de principe d’effectuer ces opérations est prise au cours d’une réunion hebdomadaire qui se tient dans l’établissement hospitalier concerné. Les cas sont examinés en présence de tous les cardiologues, et la décision est prise à l’unanimité».
En conclusion, le communiqué invite les responsables officiels à promouvoir la prévention sanitaire susceptible à long terme d’économiser une partie non négligeable des frais de santé.