Selon le rapport final de l’armée sur l’incident, le commando d’élite israélien est tombé par accident sur un champ de mines posées autour de la maison d’un haut responsable du Hezbollah, qui était visé par l’attaque.
Des rapports préliminaires avaient affirmé que le commando formé de 16 hommes était tombé dans une embuscade après son débarquement par mer «près d’un quartier général du Hezbollah», au sud de Saïda. Douze militaires israéliens ont été tués et quatre autres blessés dans l’opération.
La théorie de l’embuscade avait fait craindre aux enquêteurs la présence possible d’un espion au sein de l’armée israélienne, qui aurait donné des informations sur l’opération israélienne au Hezbollah.
Mais les conclusions de l’enquête ont écarté cette possibilité, selon le «Haaretz». Les combattants intégristes posent souvent des mines sur des chemins menant au village visé par le commando, et les Israéliens les ont fait exploser, a-t-on ajouté.
Les combattants du Hezbollah sont arrivés sur les lieux 20 minutes plus tard et ont ouvert le feu, mais la plupart des militaires israéliens étaient déjà morts.
«Les sources militaires ont confirmé qu’il n’y avait ni un espion ni une fuite de renseignement. C’est simplement une question de malchance qui a fait que les militaires ont marché sur des mines», selon le journal.
«Haaretz» a affirmé que l’armée présenterait son rapport à la presse la semaine prochaine.
Le «Jerusalem Post», citant la lettre d’informations londonienne Foreign Report, avait affirmé en septembre que le commando voulait capturer ou tuer un chef militaire du Hezbollah, Khalil Harb.
C’est la même unité de commandos navals israéliens, Shayetet 13, qui avait assassiné le numéro deux de l’OLP Khalil al-Wazir (Abou Jihad) en 1988 à Tunis, ajoute le Foreign Report.
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