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Actualités - CHRONOLOGIE

Tout en prononçant la sentence de mort, la court souhaite un allégement de la peine, souligne une source judiciaire


Ce n’est certes pas de gaieté de cœur, souligne une source judiciaire, que la cour de Cassation, chambre pénale, présidée par le juge Ralph Riachi, a condamné mercredi dernier, Ahmed Rida Yassine, âgé de 67 ans, à la peine capitale, pour avoir tué Zahra Attié. Et si le régime actuel en est à sa 13e condamnation à mort, il faut surtout s’en prendre à la loi de mars 1994, qui élimine les circonstances atténuantes et oblige le tribunal, quel qu’il soit, à appliquer la peine capitale en cas de crime.
D’ailleurs, dans son verdict, la cour de cassation a estimé que le condamné mériterait de bénéficier des circonstances atténuantes, en raison de son caractère impulsif et de son âge. D’autant que dans ce cas précis, il a été prouvé que son crime n’avait pas été prémédité, mais est le fruit d’une violente dispute entre lui et la victime, à laquelle il était lié par des liens affectifs.
C’est pourquoi, après avoir émis sa sentence, inévitable, puisqu’il lui faut appliquer la loi, la cour a souhaité que les autorités compétentes fassent preuve de compassion et allègent la peine du condamné. On ne sait ce que décideront ces autorités, mais ce qui est sûr, c’est que dans ce pays où l’on parle beaucoup des droits de l’homme, on songe enfin à rétablir les circonstances atténuantes pour les condamnés.
Ce n’est certes pas de gaieté de cœur, souligne une source judiciaire, que la cour de Cassation, chambre pénale, présidée par le juge Ralph Riachi, a condamné mercredi dernier, Ahmed Rida Yassine, âgé de 67 ans, à la peine capitale, pour avoir tué Zahra Attié. Et si le régime actuel en est à sa 13e condamnation à mort, il faut surtout s’en prendre à la loi de mars...