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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz : la présidentielle ne nécessite pas de candidatures

Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a relevé hier que le processus de l’élection présidentielle au Liban ne nécessitait pas la présence de candidats annoncés et qu’en définitive, le Parlement fixait son choix en fonction de données internationales, régionales et locales.
M. Boueiz était interrogé hier par les journalistes sur les propos prêtés au chef de l’Etat Elias Hraoui qui se serait déclaré disposé à accepter un scrutin présidentiel anticipé.
En réponse, il a indiqué qu’il avait lu cela dans la presse et qu’il ne disposait encore d’aucune précision à ce sujet.
A un journaliste qui lui faisait remarquer que son nom était cité parmi les candidats possibles, le chef de la diplomatie a répondu: «Au Liban, le processus présidentiel ne nécessite pas que l’on présente sa candidature. Le Parlement opère une sélection en se fondant sur des données internationales, régionales et locales bien déterminées».
«Ainsi, a-t-il ajouté, une personne qui n’est pas candidate peut être élue alors qu’un candidat constant peut ne pas l’être, même après des années».
M. Boueiz s’exprimait à l’issue d’un entretien au palais Bustros avec M. Roucheid el-Khazen, député du Kesrouan, qui était accompagné des membres du comité de suivi pour les projets de développement consacrés à cette région.
Il a réaffirmé à cette occasion sa détermination à obtenir l’exécution du projet de barrage du Chabrouh, qui fournirait de l’eau aux habitants du Kesrouan.
«80% des eaux du Kesrouan sont dirigées sur Beyrouth. L’Etat doit ou bien redonner ces eaux à cette région, ou bien construire ce barrage, dont le projet dort depuis des années dans les tiroirs de l’administration», a-t-il dit.
Le ministre a évoqué également les nuisances sur l’environnement de la centrale électrique de Zouk. Selon lui, la pollution causée par la centrale couvre une région allant de Nahr el-Kalb à Tabarja sur le littoral, et en hauteur de la côte jusqu’à Ras Jeïta et Séhaïlé.
Il a assuré que «des centaines» de cas d’hospitalisation sont enregistrées mensuellement au Kesrouan du fait de cette pollution, sans préciser les affections qui ont nécessité ces hospitalisations.
M. Boueiz a indiqué enfin que le comité de suivi allait entreprendre des démarches auprès notamment du chef de l’Etat, du premier ministre et des ministres concernés afin d’obtenir satisfaction sur ces dossiers.



Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a relevé hier que le processus de l’élection présidentielle au Liban ne nécessitait pas la présence de candidats annoncés et qu’en définitive, le Parlement fixait son choix en fonction de données internationales, régionales et locales.M. Boueiz était interrogé hier par les journalistes sur les propos prêtés au chef de...