Le géant ABB Asea Brown Boveri (ABB), premier groupe mondial d’électromécanique, a annoncé mardi qu’il supprimait 10.000 emplois en Europe occidentale et aux Etats-Unis tout en s’agrandissant en Asie.
Le groupe helvético-suédois a également fait savoir qu’il consacrerait 850 millions de dollars au quatrième trimestre à sa restructuration.
Son PDG, Goran Lindahl, a expliqué que ce plan était une réponse à la tempête monétaire qui secoue l’Asie qui, dans le court terme, rendra encore plus vive la compétition mondiale.
A long terme cependant, Lindahl a reconnu que la dépréciation de plusieurs monnaies asiatiques renforcerait la compétitivité de ces pays et celle de la centaine de sites dont ABB dispose dans la région.
«C’est une initiative agressive pour agir rapidement et en avance sur le marché», a dit Lindahl à Reuters, dans une interview par téléphone.
Dans un communiqué, le groupe a précisé que, tout en transférant davantage de ressources vers les marchés émergents, il maintiendrait le noyau dur de ses centres de compétences en Europe et en Amérique du Nord.
Ces transferts concerneront surtout l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Suède, la Suisse et les Etats-Unis. Les 10.000 emplois perdus représentent environ 10% de la main-d’œuvre d’ABB dans ces pays.
La restructuration annoncée par ABB s’inscrit dans la politique de délocalisation amorcée depuis plusieurs années par le groupe. Entre 1990 et 1996, ABB a créé 56.000 emplois en Europe orientale et en Asie. Dans le même temps, il a supprimé 59.000 postes en Europe occidentale et en Amérique du Nord.
A la mi-1996, ABB employait 215.000 personnes dans le monde, dont 33.000 en Asie. (Reuter)
Le groupe helvético-suédois a également fait savoir qu’il consacrerait 850 millions de dollars au quatrième trimestre à sa restructuration.
Son PDG, Goran Lindahl, a expliqué que ce plan était une réponse à la tempête monétaire qui secoue l’Asie qui, dans le court terme, rendra encore plus vive la compétition mondiale.
A long terme cependant, Lindahl a reconnu que la dépréciation de plusieurs monnaies asiatiques renforcerait la compétitivité de ces pays et celle de la centaine de sites dont ABB dispose dans la région.
«C’est une initiative agressive pour agir rapidement et en avance sur le marché», a dit Lindahl à Reuters, dans une interview par téléphone.
Dans un communiqué, le groupe a précisé que, tout en transférant davantage de ressources vers les marchés émergents, il maintiendrait le noyau dur de ses centres de compétences en Europe et en Amérique du Nord.
Ces transferts concerneront surtout l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Suède, la Suisse et les Etats-Unis. Les 10.000 emplois perdus représentent environ 10% de la main-d’œuvre d’ABB dans ces pays.
La restructuration annoncée par ABB s’inscrit dans la politique de délocalisation amorcée depuis plusieurs années par le groupe. Entre 1990 et 1996, ABB a créé 56.000 emplois en Europe orientale et en Asie. Dans le même temps, il a supprimé 59.000 postes en Europe occidentale et en Amérique du Nord.
A la mi-1996, ABB employait 215.000 personnes dans le monde, dont 33.000 en Asie. (Reuter)
Le géant ABB Asea Brown Boveri (ABB), premier groupe mondial d’électromécanique, a annoncé mardi qu’il supprimait 10.000 emplois en Europe occidentale et aux Etats-Unis tout en s’agrandissant en Asie.Le groupe helvético-suédois a également fait savoir qu’il consacrerait 850 millions de dollars au quatrième trimestre à sa restructuration.Son PDG, Goran Lindahl, a...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes