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Actualités - CHRONOLOGIE

Le ski français prépare l'après Alphand


Le ski français entame le week-end prochain sur le glacier de Tignes la saison de l’après-Alphand, qui sera aussi et surtout celle des Jeux olympiques de Nagano.
Avec le retrait du plus grand descendeur des trois dernières saisons, c’est sa figure de proue que le ski tricolore a perdu, aussi est-ce surtout sur les techniciens que comptera cette fois l’encadrement français.
«On ne remplacera pas Luc Alphand par un autre Luc Alphand, mais par une équipe soudée et homogène», résume Didier Bonvin, responsable de l’équipe masculine.
«L’échéance olympique habite tous les esprits. Au Japon, nous devrons faire des résultats et je compte sur l’équipe de slalom avec Sébastien Amiez, mais aussi Yves Dimier, François Simond», ajoute-t-il.
Sans «Lucho», c’est en effet vers Amiez que tous les regards vont se tourner désormais. Vice-champion du monde de slalom à Sestrières, le skieur de la Tarentaise se doit de confirmer, même s’il a vu sa préparation entravée par une blessure aux ligaments internes du genou droit.
«Ce n’était pas trop grave. La blessure l’a immobilisé pendant 10 jours avant une rééducation. A Tignes, il ne sera pas engagé. Nous ne voulons pas brûler les étapes, aussi Sébastien débutera sa saison à Parc City fin novembre», précise Bonvin.
Derrière Amiez et les slalomeurs, l’équipe de France devra d’emblée faire confiance à ses géantistes et notamment à Christophe Saioni et Ian Piccard pour cette ouverture sur ses neiges, qui comprendra, si le temps le permet, deux slaloms parallèles et deux géants.
«Avec un peu plus de chance que l’an dernier, l’équipe de géant peut placer deux coureurs dans les dix premiers», assure Bonvin, qui cite les noms de la relève, Joël Chenal, Jeff Piccard et Vincent Millet.

Retour de Duvillard

Mais le responsable de l’équipe messieurs ne fait pas pour autant l’impasse sur les épreuves de glisse et notamment sur la descente.
«Je compte sur les anciens, Crétier ou Duvillard pour encadrer la vague montante des Melquiond, Deneriaz ou Blanc», dit-il.
Cette saison marquera en effet le grand retour à la compétition d’Adrien Duvillard après la terrible chute dont il avait été victime la saison passée.
«Près de dix mois après son accident à Wengen, il va bien. J’espère que cette année, il va, sur certaines courses bien ciblées, montrer ce qu’il est capable de faire», poursuit Bonvin.
Du côté des filles, l’accent sera mis d’entrée sur les deux géantistes les plus chevronnées de l’équipe de France, Sophie Lefrance et Leila Piccard, qui doivent l’une comme l’autre confirmer absolument cette saison tout leur potentiel.
«Derrière, les petites jeunes sont en pleine progression comme Ingrid Jacquemod, qui a gagné la Coupe d’Europe de géant 1997. J’ai essayé de faire un groupe homogène, solide et régulier. Il va falloir qu’on prouve, notamment avec Sophie et Leila», résume Gilles Brenier, l’entraîneur des filles.
Carole Montillet et Florence Masnada disputeront quant à elles le slalom parallèle de Tignes, avec le seul but de se dégourdir les jambes avant les grandes échéances qui les attendent en super-G et en descente. (Reuter)
Le ski français entame le week-end prochain sur le glacier de Tignes la saison de l’après-Alphand, qui sera aussi et surtout celle des Jeux olympiques de Nagano.Avec le retrait du plus grand descendeur des trois dernières saisons, c’est sa figure de proue que le ski tricolore a perdu, aussi est-ce surtout sur les techniciens que comptera cette fois l’encadrement français.«On...