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Actualités - CHRONOLOGIE

Sanctions contre l'Irak : compromis en vue à l'ONU



Lundi, les Etats-Unis avaient fait un pas dans la bonne direction en renonçant à de nouvelles sanctions. Mardi, un groupe de trois membres du Conseil de Sécurité (Russie, France, Chine) ainsi que l’Egypte ont fait, eux aussi, un pas en proposant un compromis.
Œuvre de la diplomatie russe, le compromis permet d’instaurer dans six mois d’éventuelles sanctions contre Bagdad, mais à la condition qu’elles soient préconisées par la commission chargée du désarmement de l’Irak (UNSCOM) et entérinées par le Conseil de Sécurité.
Le texte russe fait un geste en direction des Américains en durcissant le ton vis-à-vis de Bagdad. Il condamne notamment les incidents au cours desquels des responsables irakiens ont empêché des enquêteurs de visiter des sites suspects.
Les Etats-Unis, qui veulent imposer des sanctions additionnelles à l’Irak, ont renoncé à des mesures immédiates mais ont proposé que celles-ci entrent en vigueur quasi-automatiquement en avril prochain.
Washington veut contraindre Bagdad à coopérer pleinement avec l’ONU sur son désarmement biologique, chimique et balistique en imposant des restrictions de voyage à des responsables irakiens.
La Russie et la France estiment qu’il faut maintenir la pression sur l’Irak, mais aussi tenir compte de ses progrès en matière de désarmement.
Le projet russe a été transmis aux neuf co-parrains de la proposition américaine.
«Nous travaillons toujours à un compromis», a affirmé un diplomate.
Mais la Russie a aussi averti de manière voilée les Etats-Unis qu’elle pourrait mettre son veto si Washington insistait sur l’imposition de sanctions automatiques contre l’Irak.
«Au mieux, il y aura quatre abstentions», affirme un diplomate, qui souligne que pour la première fois depuis 1993 l’unité du Conseil face à l’Irak risque d’être remise en cause.
Lundi, les Etats-Unis avaient fait un pas dans la bonne direction en renonçant à de nouvelles sanctions. Mardi, un groupe de trois membres du Conseil de Sécurité (Russie, France, Chine) ainsi que l’Egypte ont fait, eux aussi, un pas en proposant un compromis.Œuvre de la diplomatie russe, le compromis permet d’instaurer dans six mois d’éventuelles sanctions contre Bagdad,...