Le médecin néerlandais Bert Brunekreef (Université de Wageningen, sciences de l’environnement) conclut que la survie des personnes pourrait être réduite de 10% même pour de faibles expositions à la pollution, de l’ordre de 10 microgrammes par mètre cube (ug/m3) d’air pour les particules fines.
Un air pollué peut contenir jusqu’à 100.000 particules fines par mètre cube d’air alors que chaque personne inhale de 10 à 20 mètres cubes d’air par jour, souligne-t-il en faisant état de récentes études essentiellement américaines.
Même après en tenant compte de facteurs de risque connus comme le tabagisme passif ou actif, la prise d’alcool et les expositions professionnelles, l’association entre l’exposition aux particules fines et la réduction de la durée de vie persiste, constate le Dr Brunekreef. (AFP)
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent