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Actualités - CHRONOLOGIE

Les viticulteurs du Akkar tirent la sonnette d'alarme

Les viticulteurs du Akkar ont dénoncé hier la situation désespérée dans laquelle ils se trouvent, du fait qu’ils n’arrivent pas à écouler leur marchandise, ainsi que l’a rapporté notre correspondant, Michel Hallak. Les agriculteurs ont rejeté la responsabilité de leurs problèmes sur le gouvernement, et plus particulièrement sur le ministre de l’Agriculture, M. Chawki Fakhoury.
Dans un communiqué, les viticulteurs du Akkar — dont certains ont même commencé à arracher leurs vignes pour protester — ont dévoilé qu’«aucune aide ne leur a été proposée, contrairement aux agriculteurs de la Békaa». «Les efforts du ministre de l’Agriculture pour écouler la production de raisins, a poursuivi le communiqué, se sont limités à la Békaa, alors que nous n’avons même pas pu récolter nos fruits. Les prix très bas condamnent encore plus notre production: le kilo est vendu en gros à 150 LL, alors que le seul hectare planté de raisins coûte annuellement trois mille dollars américains».
Finalement, les viticulteurs ont demandé au ministère de l’Agriculture d’exiger des usines libanaises d’alcool l’utilisation du raisin local.
Les viticulteurs du Akkar ont dénoncé hier la situation désespérée dans laquelle ils se trouvent, du fait qu’ils n’arrivent pas à écouler leur marchandise, ainsi que l’a rapporté notre correspondant, Michel Hallak. Les agriculteurs ont rejeté la responsabilité de leurs problèmes sur le gouvernement, et plus particulièrement sur le ministre de l’Agriculture, M....