Le mot d’ordre de grève a été lancé à la suite de l’échec de négociations commencées il y a deux mois entre les représentants des employés et la direction de l’office, ajoute le communiqué.
Le président de l’organisation syndicale, M. Emile Geha, a précisé que cette grève n’affectera pas la distribution du courant. Même s’ils continuent à faire acte de présence dans leur lieu de travail, en revanche les employés n’interviendront pas en cas de panne, ce qui pourrait entraîner des coupures d’électricité. M. Geha a en outre affirmé que le mouvement n’est guère motivé par des considérations politiques.
Le syndicat réclame également une augmentation des indemnités de fin de service, une assurance-maladie après la retraite ainsi qu’une majoration de 30% des bourses scolaires.
Le directeur de l’office, M. Joseph Hawa, a affirmé que les exigences des employés n’avaient pas été rejetées mais nécessitaient du temps pour être discutées. Selon lui, l’EDL est à court de fonds.
Le mouvement de protestation a englobé toutes les régions du pays. A Chtaura, dans la Békaa (où des coupures de courant ont été signalées, selon l’Agence nationale d’information) la Confédération générale des travailleurs a manifesté sa solidarité avec les grévistes.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes