Dans une déclaration (adressée par téléphone à ses sympatisants en Grande-Bretagne) le général Aoun a notamment affirmé que «l’effondrement politique et socio-économique dont pâtit aujourd’hui le Liban est la preuve que nos prises de position et nos décisions étaient justes et bonnes». Il a en outre exhorté ses partisans à combattre «votre principal ennemi, à savoir le temps qui ne doit pas vous faire oublier la cause pour laquelle vous devez continuer à lutter», a-t-il dit.
A Beyrouth, le coordonnateur du Congrès national libanais, le brigadier Nadim Lteif, a mis en garde contre «les projets d’abolition des frontières syro-libanaises». Il a rappelé d’autre part les points essentiels de son «programme politique» soulignant dans ce cadre la nécessité de «conforter le peuple dans son rejet, par toutes les formes d’opposition, de toute occupation et de l’hypothèque pesant sur sa décision nationale». Le brigadier Lteif a préconisé aussi «une véritable réconciliation nationale», «le respect des droits de l’homme (...) bafoués par une répression de plus en plus violente et par des centaines d’arrestations arbitraires», «le respect des libertés publiques», «la défense de la démocratie, de ses institutions constitutionnelles et civiles», «la transparence et la compétence dans la gestion des affaires publiques», «le retour des personnes déplacées», «une politique économique et financière réaliste et objective».
Par ailleurs, concernant «les projets d’abolition des frontières libano-syriennes», le coordonnateur du Congrès national a indiqué que l’idée faisait peu à peu son chemin à travers des déclarations de responsables syriens officiels qui font allusion à «l’osmose prédestinée» entre le Liban et la Syrie.
De son côté, le Conseil des organisations libano-américaines a brossé un tableau sombre de la situation du Liban sept ans après l’éviction du général Aoun.
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