Une quinzaine d’autres personnes ont échappé à la tuerie et auraient eu la gorge tailladée. Elles ont été hospitalisées à Oran.
Il s’agit de la plus sanglante tuerie de civils rendue publique dans la région de l’Oranie depuis le début du conflit en 1992. Cette région a été en large partie épargnée par les violences.
Les assaillants ont barré la route au lieu-dit Sidi Daoud, où est implanté le mausolée d’un marabout, et intercepté vers minuit deux autobus se rendant d’Alger à Zouia, une petite ville située près de Tlemcen (extrême-ouest).
Les passagers ont été égorgés, certains décapités, selon les témoignages.
Les agresseurs ont aussi intercepté une ambulance qui revenait d’Oran, après y avoir évacué une malade. Une infirmière et une sage-femme ont été égorgées, tandis que le chauffeur a réussi à s’enfuir. (AFP)
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