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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Abou Rizk : la seule issue, descendre dans la rue

«Il n’y a plus d’autre issue que celle de descendre dans la rue pour changer les orientations du pouvoir et sauver le pays». C’est ce qu’a déclaré hier le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) non reconnue par le gouvernement, M. Elias Abou Rizk, qui a estimé que des pressions exercées par la population dans la rue seraient susceptibles d’empêcher l’effondrement du pays.
M. Abou Rizk s’exprimait hier à Tripoli après une réunion avec M. Omar Karamé, ancien chef de gouvernement. «La réalité ne supporte plus d’être maquillée ou cachée, a-t-il dit. La vérité a éclaté et il est apparu que la situation est très grave. Les conditions socio-économiques des gens sont difficiles et très dangereuses pour les classes populaires. La politique du gouvernement dans ce domaine est sans pitié pour les plus démunis. Personne ne peut décider d’élaborer un projet de budget imposant des taxes aussi fortes aux citoyens alors que la population est écrasée par le poids de la crise économique».
«Nous ne cherchons pas la confrontation avec le gouvernement, a encore dit le responsable syndical. Mais s’il le faut, nous lui ferons face. Et si l’Exécutif ne modifie pas ses orientations, la confrontation deviendra inéluctable».
M. Abou Rizk a par ailleurs réaffirmé qu’il était «le président légitime de la centrale syndicale». «Nous ne reconnaissons aucune fédération fabriquée par le pouvoir», a-t-il conclu.
«Il n’y a plus d’autre issue que celle de descendre dans la rue pour changer les orientations du pouvoir et sauver le pays». C’est ce qu’a déclaré hier le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) non reconnue par le gouvernement, M. Elias Abou Rizk, qui a estimé que des pressions exercées par la population dans la rue seraient...