M. Abou Rizk s’exprimait hier à Tripoli après une réunion avec M. Omar Karamé, ancien chef de gouvernement. «La réalité ne supporte plus d’être maquillée ou cachée, a-t-il dit. La vérité a éclaté et il est apparu que la situation est très grave. Les conditions socio-économiques des gens sont difficiles et très dangereuses pour les classes populaires. La politique du gouvernement dans ce domaine est sans pitié pour les plus démunis. Personne ne peut décider d’élaborer un projet de budget imposant des taxes aussi fortes aux citoyens alors que la population est écrasée par le poids de la crise économique».
«Nous ne cherchons pas la confrontation avec le gouvernement, a encore dit le responsable syndical. Mais s’il le faut, nous lui ferons face. Et si l’Exécutif ne modifie pas ses orientations, la confrontation deviendra inéluctable».
M. Abou Rizk a par ailleurs réaffirmé qu’il était «le président légitime de la centrale syndicale». «Nous ne reconnaissons aucune fédération fabriquée par le pouvoir», a-t-il conclu.
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