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Actualités - CHRONOLOGIE

Il a reçu Joumblatt et le député Abou Haidar Hraoui : il faut réduire les services de la dette (photo)

Le président de la République, M. Elias Hraoui, a souligné hier la nécessité de «réduire les services de la dette» de l’Etat.
Le chef de l’Etat a tenu ces propos devant le député Raji Abou Haïdar qui, à sa sortie du palais de Baabda, a déclaré, citant le président Hraoui: «Les services de la dette nous coûtent 3 milliards de dollars. Ils continuent à s’accumuler et les intérêts augmentent. Si nous ne trouvons pas aujourd’hui les moyens de les réduire, il nous sera très difficile de le faire dans l’avenir», a dit M. Hraoui avant d’ajouter: «D’où la nécessité de trouver une solution nous permettant de collecter les fonds supplémentaires indispensables au remboursement de la dette. Il ne suffit donc pas de faire de l’opposition et de prendre des positions négatives», a conclu le député rapportant toujours les propos du chef de l’Etat.
M. Abou Haïdar a estimé pour sa part que le gouvernement ayant déjà soumis son projet de budget à l’Assemblée nationale, celle-ci doit l’approuver ou trouver d’autres sources de financement.
Le président Hraoui a reçu par la suite le ministre des Déplacés, M. Walid Joumblatt, accompagné du ministre Akram Chehayeb et de son conseiller politique, M. Ghazi Aridi.
A l’issue de l’entretien avec le chef de l’Etat, M. Joumblatt a indiqué que les contacts se poursuivent «en vue de parvenir à une solution concrète concernant le financement de la Caisse des déplacés».
A la question de savoir quelles étaient les idées du président de la République à ce sujet, le ministre a répondu: «Le président Hraoui réfléchira à des recettes qui ne lèsent pas le citoyen». Affirmant que lui-même n’avait aucune proposition à faire dans ce cadre, M. Joumblatt a estimé que les députés devraient également recourir à leur «génie et à leur imagination pour réfléchir avec nous sur les moyens de trouver une solution à la question du retour des personnes déplacées».
Interrogé sur l’affaire de la taxe mécanique, le ministre a souligné la nécessité de réviser le montant de la taxe conformément au nombre de chevaux des véhicules. Il a reconnu en outre l’existence de «mafias de l’essence, mais le problème est politique», a-t-il dit, commentant l’affaire de la taxe sur le combustible.
Le président de la République, M. Elias Hraoui, a souligné hier la nécessité de «réduire les services de la dette» de l’Etat.Le chef de l’Etat a tenu ces propos devant le député Raji Abou Haïdar qui, à sa sortie du palais de Baabda, a déclaré, citant le président Hraoui: «Les services de la dette nous coûtent 3 milliards de dollars. Ils continuent à s’accumuler...