Dans un communiqué publié hier, le représentant du bureau de Greenpeace à Beyrouth, M. Fouad Hamdane, a rendu hommage à la décision de M. Berry déclarant publiquement «que le problème des ordures au Liban-Sud ne sera pas réglé avec l’installation d’incinérateurs de déchets». Le communiqué a rappelé que «l’entreprise libanaise «Panorama» négociait, en ce moment, avec une entreprise allemande la construction de plusieurs incinérateurs au Liban-Sud».
Greenpeace a également invité «le gouvernement à rejeter les offres d’achat d’incinérateurs, qui sont faites régulièrement par des gouvernements et des compagnies étrangères». L’organisation a rappelé que «la dernière offre avait été effectuée par le premier ministre australien de la Nouvelle Galles du Sud, M. Bob Car, qui avait visité le Liban le mois passé».
Dans son communiqué, Greenpeace a également énuméré les effets néfastes des incinérateurs de déchets «qui émettent des métaux toxiques, notamment du mercure et du plomb». «L’exposition à ces métaux, même à faibles doses, provoque des problèmes graves, notamment des cancers», a souligné le communiqué.
Greenpeace a rappelé que «seuls la réduction des déchets, leur triage à la source et leur recyclage peuvent mettre fin au problème des ordures».
En conclusion, le communiqué de Greenpeace a souligné que «1,4 million de tonnes de déchets ménagers, 326 mille tonnes de déchets industriels (dont une partie est toxique) et 650 tonnes de déchets hospitaliers toxiques sont produits chaque année au Liban». Ces déchets «finissent à la mer, dans les rivières ou dans l’incinérateur de la Quarantaine». Greenpeace a appelé «le ministère de l’Environnement et le CDR à fermer définitivement cet incinérateur».
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