Berry : les mesures fiscales ne léseront pas les classes populaires(photo)

Le président de l’Assemblée nationale, M. Nabi Berry, a assuré hier à ses visiteurs que les nouvelles mesures fiscales qui seront adoptées n’auront aucune répercussion sur les travailleurs et les classes populaires du pays.
Il a notamment tenu ces propos devant le mufti du Mont-Liban, cheikh Mohamed Ali Jouzou, qui a déclaré au terme d’un entretien avec le chef du Législatif: «Nous sommes venus remercier le président Berry pour la position qu’il a prise concernant les taxes et les impôts que le pouvoir a tenté d’imposer aux Libanais (...). Son attitude montre combien il se soucie des problèmes des citoyens».
Cheikh Jouzou, qui a également abordé avec le président Berry la question de l’enseignement religieux dans les écoles, a ajouté au sujet des mesures fiscales que le gouvernement préconise: «On n’a pas le droit de prendre des décisions hâtives dans ce domaine. Le Libanais souffre (...). Un employé arrive à peine à acheter son pain quotidien avec le salaire qu’il perçoit: comment peut-il assumer en plus les factures d’eau et d’électricité dont les montants ont doublé, ainsi que les frais de scolarité? En d’autres termes, comment un citoyen peut-il vivre avec un salaire de 400 ou de 500.000 L.L.?», s’est encore demandé le mufti du Mont-Liban.
Sur un autre plan, en souvenir de la guerre d’octobre 1973 contre Israël, le président de l’Assemblée a envoyé aux présidents syrien et égyptien, Hafez el-Assad et Hosni Moubarak, des télégrammes dans lesquels il les a notamment exhortés à mettre fin «au bain de sang en Algérie».