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Actualités - CHRONOLOGIE

L'infante Cristina a épousé samedi le handballeur urdangarin Espagne : mariag royal dans la simplicité (photo)

L’infante Cristina, fille cadette du roi d’Espagne et le handballeur Inaki Urdangarin, se sont mariés samedi lors d’une cérémonie empreinte d’émotion et de simplicité en présence d’une bonne partie de la noblesse internationale réunie à Barcelone.
Tour à tour recueillis et sereins, émus et décontractés, échangeant des regards complices, le jeune couple a dit «oui» et s’est passé au doigt l’alliance de mariage conformément au rite catholique.
Sous un soleil radieux et par une chaleur estivale avoisinant les 30 degrés, la foule des Barcelonais massée sur le parvis de la cathédrale, au cœur du quartier médiéval, a salué cette union par un tonnerre d’applaudissements tandis que les cloches carillonnaient.
Cristina de Bourbon, 32 ans, et Inaki, 29 ans, se sont promis d’être fidèles et de se respecter «tous les jours de la vie, dans les joies comme dans les peines, dans la bonne santé comme dans la maladie».
L’infante, vêtue d’une robe de soie blanc cassé avec une traîne de trois mètres d’une sobriété et d’un classicisme extrêmes, coiffée d’un voile blanc tenu par un diadème serti de diamants comme ses boucles d’oreilles, était au bord des larmes.
Peu avant l’archevêque de Barcelone, Mgr Ricard Maria Carles, qui concélébrait la messe, a invité Cristina et Inaki à continuer de faire preuve de simplicité dans leur vie de couple et leur a demandé de «défendre les pauvres», citant l’exemple de la mère Teresa de Calcutta.
Accentuant le recueillement de la cérémonie, plusieurs chorales ont chanté des extraits de la Messe du couronnement de Mozart, du Gloria de Vivaldi, l’Ave Maria de Schubert et l’Alleluia de Haendel.

Les retrouvailles de
l’aristocratie

Deux heures avant la cérémonie, les premiers des quelques centaines d’invités avaient déjà commencé à prendre place dans la cathédrale.
Ils ont été accueillis à l’extérieur par une foule enthousiaste de Barcelonais dont certains n’avaient pas hésité à passer la nuit sur place pour être aux premières loges.
Les keffiehs des princes et cheiks arabes, les couleurs vives des saris et de chapeaux parfois extravagants contrastaient avec la sobriété des queues-de-pie des messieurs.
L’infante est entrée dans l’église au bras de son père, Juan Carlos 1er, en uniforme d’apparat bleu-marine de commandant de l’armée de terre, paré du collier de la Toison d’or. Il l’a conduite devant l’autel où l’attendait Inaki, la vedette du FC Barcelone, parfaitement décontracté comme un grand habitué des foules rencontrées lors des tournois sportifs.
Quatre semaines après les funérailles de la princesse Diana de Galles, cette noce royale — la deuxième de l’Espagne post-franquiste après celle de l’aînée des infants, Elena, en mars 1995 à Séville — a été l’occasion de retrouvailles d’une bonne partie de l’aristocratie internationale.
Aux côtés de la quasi-totalité du gouvernement espagnol, le chef de l’exécutif José Maria Aznar en tête, et du corps diplomatique, une quarantaine de familles royales étaient représentées, venues d’Europe mais aussi d’Afrique, du Proche Orient et d’Asie.
Parmi les têtes couronnées, on remarquait notamment les couples royaux de Suède, Karl Gustaf et Silvia, et de Norvège, Harald et Sonia, le prince Philippe de Belgique, le prince Rainier de Monaco et son fils Albert, le prince Frédéric du Danemark, le prince Edward d’Angleterre, la reine Nour de Jordanie, qui agitait un éventail pour se rafraîchir, le roi Letsie III du Lesotho ou le prince Takamade, cousin de l’empereur Akihito du Japon.
Peu après la cérémonie, le couple a pris place à bord d’une Rolls Royce noire décapotable Phantom IV, modèle 1952, pour se rendre à la basilique de la Mercé, patronne de Barcelone, escortée par des cavaliers de la garde royale.
Là encore la foule, massée sur le parcours, a chaleureusement salué les jeunes mariés qui répondaient, tout sourires, par des signes de la main.
Après qu’ils eurent remis le bouquet de fleurs nuptial à la vierge de la Mercé, les Barcelonais leur ont offert sur le parvis de la basilique une véritable fête catalane: sardanes (rondes folkloriques) et «colles de castellers» (pyramides humaines).
Le couple devait ensuite rejoindre les 1.500 invités de la noce au Palais de Pedralbes dans la périphérie de Barcelone pour le banquet nuptial qui devait clore les cérémonies. (AFP)
L’infante Cristina, fille cadette du roi d’Espagne et le handballeur Inaki Urdangarin, se sont mariés samedi lors d’une cérémonie empreinte d’émotion et de simplicité en présence d’une bonne partie de la noblesse internationale réunie à Barcelone.Tour à tour recueillis et sereins, émus et décontractés, échangeant des regards complices, le jeune couple a dit...