Charles et Harry chez les zoulous ?

La visite du prince héritier de la couronne d’Angleterre Charles et de son jeune fils Harry en Afrique du Sud, prévue au début du mois prochain, suscite déjà une vive controverse entre Londres et la presse, déterminée à suivre le moindre de leurs mouvements.
Ce voyage est destiné à honorer une promesse faite par la princesse de Galles à son fils cadet.
La princesse avait notamment promis d’emmener son fils au sanctuaire d’éléphants de Shamwari, lieu de tournage d’un film que Diana et Dodi Fayed entendaient, selon la presse, appuyer financièrement.
Les journaux de Johannesburg ont annoncé que Charles pourrait finalement renoncer à se rendre dans cette réserve privée, située à l’extrême sud du pays, en raison de centaines de demandes d’accréditation de la presse mondiale.
A l’ambassade de Grande-Bretagne, un porte-parole, Andrew Noble, a démenti que le prince ait eu l’intention de s’y rendre. «Ce sont des spéculations de presse», a-t-il déclaré.
Une «source à Londres», citée par l’agence sud-africaine SAPA, a déclaré que cette étape du voyage princier de cinq jours sur le sol sud-africain pourrait être reportée ou tout simplement annulée en raison d’un «risque sérieux pour la sécurité» de Charles et de son entourage.
Les gérants de la réserve de Shamwari ont indiqué que 219 reporters et photographes, ainsi que 31 caméramen avaient demandé des accréditations pour cette visite, coordonnée depuis Le Cap par le frère de Diana, Earl Spencer, installé dans la ville.
Selon cette source londonienne, certains journalistes envisageraient même de lancer des ballons contrôlables à distance équipés de caméras pour suivre Charles.
Durant son séjour en Afrique du Sud, jusqu’au 5 novembre, le prince Charles, qui est invité par Nelson Mandela, se rendra notamment dans la région du Cap, le KwaZulu-Natal et le Gauteng — englobant Johannesburg et Pretoria —, a indiqué l’ambassade de Grande-Bretagne. Il se rendra également au Swaziland — qu’il a déjà visité en 1986 — et au Lesotho pour le couronnement du roi Letsie III (AFP).