En marge de ces deux visites, M. Jones a précisé certains points politiques concernant la situation au Sud ainsi que les efforts des Etats-Unis pour faire redémarrer le processus de paix entre les différents partenaires.
M. Jones, qui considère que la situation au Sud ne peut être qualifiée de «normale» tant que des combats s’y poursuivent, s’est félicité de voir «l’intensité des affrontements décroître et l’entente d’avril éviter aux civils les dangers auxquels ils étaient exposés jusqu’à la conclusion de cet accord».
Qualifiant la prochaine visite de M. Ross dans la région de «positive», M. Jones a indiqué que «des délégations israélienne et palestinienne se rendront le 13 courant à Washington pour entamer des pourparlers sur la phase finale du statut des Palestiniens en même temps que des pourparlers sur la phase intérimaire».
Il a affirmé ne rien savoir encore de la teneur de la rencontre Albright-Chareh qui a eu lieu dernièrement à Washington, mais il a nié, en réponse à la question d’un journalistes, que «le secrétaire d’Etat américain ait voulu tenter quoi que ce soit auprès des Libanais pour les inciter à mener une action séparée de celle des Syriens, convaincue qu’elle est de la concomitance de ces deux processus».
«Il est clair que nous tentons de faire démarrer les pourparlers bilatéraux, israélo-palestiniens et israélo-syriens, et comme je l’ai déjà indiqué, lorsque les pourparlers reprendront avec les Syriens, ils reprendront automatiquement avec les Libanais», devait-il conclure.
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