A l’issue du congrès, un communiqué a été publié stigmatisant «la politique erronée pratiquée par le pouvoir». «La décision nationale est aliénée, souligne le communiqué. L’entente et la réconciliation nationales ont cédé la place à l’oppression dirigée contre une fraction bien précise de la population dont le rôle a été totalement marginalisé. Quant à la reconstruction et à l’édification des institutions, elles ont cédé la place au clientélisme et à la dette extérieure».
Les F.L. et les Kataëb d’Amérique du Nord ont, par ailleurs, réclamé une nouvelle fois la libération du M. Samir Geagea, soulignant à ce sujet que M. Geagea «a choisi de croiser le fer (avec le pouvoir) à sa propre manière afin de préserver la souveraineté et la dignité du Liban, ainsi que sa liberté de décision». Le communiqué a en outre déploré le fait que la Justice se soit transformée en «un instrument de vengeance politique afin d’éliminer une fraction essentielle de la vie politique dans le pays».
Après avoir rendu hommage aux prises de position du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, le communiqué a vivement stigmatisé «les atteintes aux libertés individuelles qui se sont manifestées lors de la commémoration de l’assassinat du président-martyr Béchir Gemayel».
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne