Les forces de l'ordre ont tenté d'empêcher la rencontre Lancement à Jbeil de la campagne pour les municipales

LES FORCES DE L’ORDRE ONT TENTÉ D’EMPÊCHER LA RENCONTRE
A Jbeil, hier, comme à Beyrouth, le 8 août dernier... Les forces de l’ordre ont tenté d’empêcher le lancement de la pétition nationale en faveur des élections municipales, dans le caza de Jbeil, a indiqué un communiqué du Collectif qui s’est constitué pour mener la bataille en vue de l’organisation du scrutin.
Le meeting organisé par le Collectif devait se tenir à 17h, dans un café près de la citadelle de Jbeil. Mais dès midi, des unités des FSI se déployaient dans la ville et fermaient les voies donnant accès au lieu prévu pour la rencontre.
A Beyrouth, le mois dernier, les autorités avaient argué du fait que les organisateurs de la campagne n’avaient pas informé les services compétents de leur meeting, pour les empêcher de se rassembler au Théâtre de Beyrouth. Aussi, pour éviter d’avoir les mêmes problèmes, le Collectif avait informé le mohafazat du Mont-Liban du meeting de Jbeil, dès le 25 du mois dernier, selon le communiqué.
En dépit des mesures prises par les agents de l’ordre, de nombreuses personnes venues de diverses régions de Jbeil se sont rassemblées par petits groupes dans les ruelles menant à la citadelle. Parmi eux, on notait la présence de MM. Samir Frangié, Farès Souaïd, Abbas Hachem et Mohamed Hussein Chamseddine. Les députés Nouhad Souaïd et Nayla Moawad et plusieurs notables de Jbeil devaient arriver un peu plus tard. En vain, les personnalités présentes ont tenté de parlementer avec les agents de l’ordre.
Finalement, la rencontre a eu lieu à l’évêché de Jbeil où Mme Sylvana Lakkis, présidente de la Fédération des handicapés libanais, devait prononcer une allocution au nom du Collectif de Jbeil. Après avoir rappelé que cet organisme avait tenu ses premières réunions à Jbeil, dix jours avant les élections législatives partielles, Mme Lakkis a souligné que l’idée d’un rassemblement national en faveur de l’organisation de ce scrutin a émergé lorsque les atermoiements ont commencé. «Certains se prononcent en faveur des élections dans l’intérêt des chrétiens et d’autres n’en veulent pas, toujours dans l’intérêt des chrétiens. A notre tour, nous disons que nous réclamons ces élections dans l’intérêt de tous les Libanais, par respect des lois et des institutions, dans l’intérêt du développement des villes et pour que la démocratie soit préservée», a-t-elle affirmé.