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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le PNL appelle à une révision de l'échelle des priorités

«Il est inutile de répéter qu’il existe une crise de confiance entre le peuple et l’Etat et que le citoyen n’est plus disposé à assumer de quelconques charges supplémentaires ou à consentir de nouveaux sacrifices tant que la situation demeure ce qu’elle est».
C’est ce qu’a souligné hier le conseil supérieur du Parti national libéral au terme de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence de M. Dory Chamoun.
Commentant le refus du gouvernement d’adopter le projet d’emprunt de 800 millions de dollars préconisé par son chef, M. Rafic Hariri, le conseil supérieur du PNL a affirmé que «la scission au sein du Conseil des ministres a dévoilé au grand jour les lacunes au niveau national et a fait apparaître clairement que les gens du pouvoir se sont placés dans une impasse». «Car nous savons tous qu’il est indispensable de trouver des ressources pour combler le déficit budgétaire mais nous savons également que les emprunts plongent le pays dans un cercle vicieux, limitent sa liberté de manœuvre et mettent en péril l’avenir de ses fils qui se trouvent donc ainsi incités à l’émigration et au désespoir», a ajouté le conseil supérieur du PNL.
«Aucune réforme ne saurait aboutir et aucun plan économique ne saurait réussir tant que l’équipe au pouvoir demeure la même», a poursuivi le conseil supérieur du PNL qui a réitéré «la nécessité de réviser le programme des priorités, de mettre un terme au gaspillage et de juguler l’anarchie au niveau de l’administration».
Abordant par ailleurs le retour des déplacés, le conseil supérieur du PNL a estimé que «les gens du pouvoir semblent avoir complètement laissé tomber ce dossier qu’ils n’ont d’ailleurs jamais placé en tête de leurs priorités malgré toutes les déclarations et les promesses».
«Il reste, a-t-il ajouté, que nous n’admettrons pas qu’une fausse politique monétaire mène au gel du retour des déplacés qui constitue un droit légitime indiscutable et une condition sine qua non à la réunification des Libanais et à la coexistence».
«Il est inutile de répéter qu’il existe une crise de confiance entre le peuple et l’Etat et que le citoyen n’est plus disposé à assumer de quelconques charges supplémentaires ou à consentir de nouveaux sacrifices tant que la situation demeure ce qu’elle est».C’est ce qu’a souligné hier le conseil supérieur du Parti national libéral au terme de sa réunion...