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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les salaires dans le secteur public Le chef du gouvernement insiste sur la responsabilité du parlement

Dans sa réponse à une question écrite que lui avait adressée le député Ali el-Khalil, le chef du gouvernement a rejeté hier sur l’Assemblée nationale la responsabilité du retard apporté à l’octroi au secteur public d’une augmentation des traitements de l’ordre de 20% à l’instar de celle accordée au secteur privé le 1er janvier 1996.
M. Hariri a notamment relevé que «le projet de loi relatif à la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public et qui a été transmis pour approbation au Parlement le 20 mars 1996 prévoyait un réajustement des traitements des fonctionnaires dans une proportion supérieure à 20%. Ce projet de loi n’a toujours pas été voté et le retard dans l’augmentation des traitements des fonctionnaires ne peut donc être imputé au gouvernement».

Evoquant l’affaire de l’existence de deux salaires minimums, le premier de L.L. 300.000 dans le secteur privé, et le second de L.L. 250.000 dans le secteur public, M. Hariri a expliqué que «ceci est la conséquence inéluctable du fait que le salaire minimum dans le secteur privé est fixé par le gouvernement sur base d’un décret alors que le salaire minimum dans le secteur public est du ressort du Parlement et ne peut donc être modifié qu’en vertu d’une loi». «Le gouvernement n’est donc pas responsable de cette dichotomie», a ajouté le chef du gouvernement.
Dans sa réponse à une question écrite que lui avait adressée le député Ali el-Khalil, le chef du gouvernement a rejeté hier sur l’Assemblée nationale la responsabilité du retard apporté à l’octroi au secteur public d’une augmentation des traitements de l’ordre de 20% à l’instar de celle accordée au secteur privé le 1er janvier 1996.M. Hariri a notamment relevé...