Au terme de sa visite au chef de l’Etat, M. Ross a précisé que la tournée de la délégation englobera — mis à part le Liban — la Jordanie, la Syrie, l’Egypte, la Cisjordanie et Gaza. «Certes, a-t-il dit, la plupart des pays de la région accordent de l’importance au rôle européen, mais il va sans dire que le facteur essentiel dans l’opération de paix au Proche-Orient reste les Etats-Unis. En revanche, a-t-il ajouté, il ne faut pas oublier que l’Europe constitue le plus grand appui financier des Palestiniens dans les territoires autonomes. Le rôle européen vient donc en seconde place après le rôle américain», a dit M. Ross.
Après avoir rencontré le chef du Législatif, M. Nabih Berry, qui a notamment affirmé qu’Israël «viole constamment les arrangements d’avril en prévision de leur abrogation définitive», la délégation britannique a été reçue par le premier ministre Rafic Hariri.
Au terme de l’entretien, M. Ross a rappelé que l’Europe constitue le plus grand marché pour les produits israéliens alors que l’U.E. est le principal investisseur dans les territoires autonomes palestiniens.
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