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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Védrine circonspect "Attendons la concrétisation des dernières promesses israéliennes"

«ATTENDONS LA CONCRÉTISATION DES DERNIÈRES PROMESSES ISRAÉLIENNES»

Le ministre français des Affaires étrangères s’est montré circonspect sur les chances d’une reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient, soulignant qu’il fallait attendre la concrétisation des dernières promesses israéliennes.
M. Hubert Védrine s’est félicité de la tournée effectuée par Madeleine Albright et a souhaité que «les Etats-Unis restent impliqués au niveau du secrétaire d’Etat, du président et du Congrès, dans la recherche d’une solution pacifique».
«Nous souhaitons qu’elle poursuive cet effort, nous souhaitons que les Etats-Unis restent impliqués au niveau du secrétaire d’Etat, au niveau du président des Etats-Unis, nous souhaitons beaucoup que le Congrès apporte aussi son concours à la recherche d’une politique qui serait naturellement une politique de lutte contre le terrorisme, cela va de soi (...), et, d’autre part, qui redonne corps au processus de paix», a déclaré M. Hubert Védrine lors d’une rencontre avec la presse diplomatique.
Il a toutefois souligné que «d’autres acteurs» pouvaient jouer «un rôle utile», citant notamment la France et l’Europe.
Le chef de la diplomatie a rappelé l’attachement de la France à «une solution équitable, durable et stable».
«Mme Albright va au Proche-Orient, très bien. Elle a pu voir tous les protagonistes, elle a obtenu pour le moment quelques décisions, quelques promesses de décisions. C’est déjà ça. Il faut voir dans quelle mesure elles se concrétisent», a-t-il précisé.
«Le fait que le gouvernement israélien ait accepté de lever le blocus de quatre villes, le fait qu’il ait accepté de rétrocéder des sommes qu’il devait à l’autorité palestinienne au titre de la fiscalité, ce sont deux indications qui ne constituent pas à elles seules la reprise d’un processus mais ça va dans le bon sens», a-t-il ajouté.
Selon lui, il faut voir «dans huit à dix jours s’il y a une reprise des discussions» entre Israéliens et Palestiniens. Lors de sa visite la semaine dernière au Proche-Orient, Mme Albright a obtenu que des négociations entre les deux parties se tiennent fin septembre aux Etats-Unis.
Védrine, qui avait suscité la semaine dernière un froid diplomatique entre la France et Israël en jugeant «catastrophique» la politique du premier ministre israélien, a refusé d’aborder une nouvelle fois ce sujet.
Il a réaffirmé que la France entretenait «une relation forte, profonde, indéfectible d’amitié» avec Israël, «amitié qui autorise la franchise dans certains cas, autorise et impose cette franchise».
«Le fait qu’à certains moments il faille se dire des choses et des observations inquiètes ne met évidemment pas en cause cette relation d’amitié en tant que telle», a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie française a par ailleurs affirmé qu’il n’avait jamais «reporté» une tournée prévue au Proche-Orient, cet été, puisque les dates n’en avaient jamais été fixées et a ajouté qu’il avait toujours «l’intention » de se rendre dans la région.
Il a précisé qu’il aurait des contacts avec les différents protagonistes lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, la semaine prochaine. «Le fait d’aller sur place est un élément mais cela n’est pas la seule façon. Le travail peut se faire à Paris, à New York, mais j’irai certainement», a conclu M. Védrine. (Reuter, AFP)

«ATTENDONS LA CONCRÉTISATION DES DERNIÈRES PROMESSES ISRAÉLIENNES»Le ministre français des Affaires étrangères s’est montré circonspect sur les chances d’une reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient, soulignant qu’il fallait attendre la concrétisation des dernières promesses israéliennes.M. Hubert Védrine s’est félicité de la tournée effectuée par...