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Actualités - CHRONOLOGIE

Cyclisme Journée de repos hier La Vuelta a grandi

Benjamin des trois grands tours cyclistes, le tour d’Espagne espère bien être reconnu désormais comme la principale compétition après l’incontournable Tour de France.
«Certainement, nous sommes deuxièmes. Nous sommes devenus plus importants que le Giro et maintenant nous sommes devant», a martelé mercredi Lucho Gonzalez-Aller Gabriel, le directeur des communications de la Vuelta, lors de la journée de repos.
Il y a trois ans, les organisateurs espagnols ont accepté de déplacer la course de mai à septembre à la demande de l’Union cycliste internationale, qui souhaitait une saison sans temps morts de février à octobre.
Il y avait alors à peine deux semaines d’intervalle entre la fin de la Vuelta, entrée aujourd’hui dans sa 52e année, et le départ du Tour d’Italie, créé en 1909.
«Quand on a proposé aux Italiens de déplacer leur course, ils pensaient que ce serait une erreur. Aujourd’hui, ils regrettent ce choix», assure Gonzalez. «Cela marche formidablement pour nous. Ce changement de calendrier a été capital pour notre développement».
Pour preuve, le directeur des communications cite les chiffres d’audience, indéniablement favorables. En 1992, la Vuelta était regardée quotidiennement par sept millions de téléspectateurs. Aujourd’hui, l’audience est de 500 millions dans 142 pays et Gonzalez-aller projette de l’étendre encore aux Etats-Unis, au Canada, à l’Australie et au Japon.
Le responsable des media, Fernando Rojos, en rajoute, au risque de déplaire à ses cousins transalpins: «Je n’aime pas les comparaisons mais j’ai été sur le Giro. En termes d’organisation et d’ambiance, nous sommes devant, et cette année également en ce qui concerne les participants. Nous avons davantage de «noms» et davantage de coureurs.
Il est vrai que cette année le Tour d’Italie a été particulièrement peu attrayant. Aucun coureur classé parmi les meilleurs mondiaux n’y figurait au départ alors que la Vuelta a attiré 198 coureurs dont Laurent Jalabert ou Alex Zülle.
«Il y a dix ans», précise Rojos, «on comptait cinq ou six journalistes espagnols sur la course. Aujourd’hui, les media étrangers sont plus nombreux que la presse nationale».
«Nous pourrions changer de date après 1999 mais je ne pense pas que nous le ferons. Les organisateurs sont très satisfaits de notre nouvelle position dans le monde du cyclisme». (Reuter).
Benjamin des trois grands tours cyclistes, le tour d’Espagne espère bien être reconnu désormais comme la principale compétition après l’incontournable Tour de France.«Certainement, nous sommes deuxièmes. Nous sommes devenus plus importants que le Giro et maintenant nous sommes devant», a martelé mercredi Lucho Gonzalez-Aller Gabriel, le directeur des communications de la...