Une biothérapie avec un médicament existant sur le marché depuis le début des années 90, le Sustiva, a réduit à des niveaux indécelables la charge virale chez des malades du sida, a annoncé le laboratoire pharmaceutique DuPont Merck.
A l’issue d’un traitement de 48 semaines avec le Sustiva et l’antiprotéase Indinavir, le virus n’était plus détectable dans le sang de 80% des 58 malades traités et le nombre de leurs cellules CD4 du système immunitaire s’est élevé à 240 par millimètre cube.
Un représentant de DuPont Merck a précisé devant le congrès annuel de la Société des Maladies Infectieuses à San Francisco qu’au cours de l’étude les malades n’avaient pris le Sustiva qu’une fois par jour.
Les effets secondaires ont été des démangeaisons, des diarrhées, des sinusites ou des nausées.
Le laboratoire a l’intention d’effectuer des études supplémentaires en associant le Sustiva à d’autres antiprotéases comme le Ritonavir. (AFP)
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