Toufayli : le Liban ne sera pas un cauchemar pour les pauvres et un paradis pour les riches

L’échéance du 13 septembre s’étant déroulée dans le calme, alors que le gouvernement n’a pris aucune décision concernant les revendications «des affamés», cheikh Sobhi Toufayli tente malgré tout de mobiliser ses partisans. Au cours d’une rencontre-débat au village de Serine (près de Chtaura), il a essayé, hier, de réitérer ses promesses de poursuivre la lutte jusqu’à l’obtention des droits des habitants de Baalbeck-Hermel et de tout le Liban. «Nous n’accepterons pas que le Liban soit un cauchemar pour les pauvres et un éden pour les riches», a déclaré cheikh Toufayli.

Par le dialogue ou par la lutte

Devant les habitants du village, regroupés dans la huysseiniyé, cheikh Toufayli s’est défendu d’avoir renoncé à la «révolte des affamés». Il a repris ses menaces à l’égard du gouvernement «au cas où celui-ci refuserait de nous accorder nos droits». Répétant qu’un dialogue est actuellement en cours avec les autorités, cheikh Toufayli a assuré aux personnes présentes: «Nous obtiendrons nos droits, par le dialogue ou par la lutte. Pour l’instant, nous attendons la réponse du gouvernement. Mais quelle qu’elle soit, je vous promets que nous obtiendrons gain de cause».

Cheikh Toufayli — qui avait présenté la veille ses condoléances au secrétaire général du Hezbollah pour la perte de son fils au cours d’une opération de résistance — a estimé que «la lutte contre l’ennemi israélien et le combat pour la satisfaction de nos revendications devraient aller de pair».