Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Après les propos de Védrine sur la politique catastrophique de Netanyahu Nouveau coup de froid entre la France et l'état hébreu

Après les propos de Védrine sur la
politique « catastrophique » de Netanyahu

Les vieilles plaies entre la France et Israël risquent de se rouvrir, après les déclarations du chef de la diplomatie française Hubert Védrine stigmatisant la politique «catastrophique» de Benjamin Netanyahu, ce qui a suscité la colère du gouvernement israélien. Intervenant moins d’un an après le «coup de colère» contre Israël du président français, le gaulliste Jacques Chirac, dans les rues de Jérusalem, les propos exaspérés du socialiste Hubert Védrine pourraient creuser encore plus le climat d’incompréhension entre Paris et Tel-Aviv.
Paris s’est toutefois empressé de rassurer Israël vendredi de son «amitié». «Rien ne devrait porter atteinte aux relations traditionnelles d’amitié et de coopération que la France entretient avec Israël», a ainsi affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jacques Rummelhardt. Il a néanmoins souligné que les «amis avaient le droit de se dire la vérité».

Sans détour, et utilisant un langage inhabituellement dur, M. Védrine a accusé jeudi le premier ministre israélien de conduire une «politique catastrophique, dans l’immédiat et pour l’avenir, pour les Palestiniens, Israël et l’ensemble de la région».
Conséquence de cette politique, selon lui: les Palestiniens sont poussés à «un niveau de désespoir et d’exaspération sans précédent», l’autorité de Yasser Arafat est sapée, ce qui «redonne du tonus à la ligne terroriste des gens du Hamas et du Jihad islamique».
La riposte du gouvernement israélien à ces propos — les plus durs jusque-là prononcés par un pays occidental — ne s’est pas fait attendre. «Une prise de position aussi partiale de la part d’un pays ami est totalement inacceptable», a tonné le ministre israélien des Affaires étrangères, David Lévy.
M. Lévy a également déploré que son homologue français n’ait fait «aucune référence au terrorisme qui frappe Israël».
De source diplomatique à Paris, on récuse ces accusations, rappelant que la France n’a eu de cesse de condamner les attentats «barbares qui affectent douloureusement le peuple d’Israël». «La dégradation du processus de paix ne saurait en rien justifier la moindre complaisance ou indulgence à l’égard du terrorisme», a affirmé vendredi M. Rummelhardt.
Après les propos de Védrine sur lapolitique « catastrophique » de NetanyahuLes vieilles plaies entre la France et Israël risquent de se rouvrir, après les déclarations du chef de la diplomatie française Hubert Védrine stigmatisant la politique «catastrophique» de Benjamin Netanyahu, ce qui a suscité la colère du gouvernement israélien. Intervenant moins d’un an après...