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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Melhem Karam met en garde contre un complot visant à marginaliser la presse écrite

Le président du syndicat des rédacteurs de presse, M. Melhem Karam, a accusé hier certains pôles du pouvoir de chercher à marginaliser le rôle de la presse écrite, dans le cadre d’un complot visant à porter atteinte à la liberté d’opinion et d’expression dans le pays.
M. Karam a lancé un cri d’alarme à ce propos au cours d’une réunion extraordinaire que le conseil du syndicat des rédacteurs a tenue hier. Prenant la parole au début de la réunion, M. Karam a notamment déclaré: «Un grave complot se trame actuellement contre la presse écrite afin de marginaliser son rôle et de porter atteinte à la liberté d’expression. Plusieurs indices permettent d’affirmer l’existence d’un tel complot. Après ce qui s’est passé au niveau des médias audiovisuels, de nombreux observateurs estiment que le tour de la presse écrite est venu».
«Les prétextes invoqués par certains responsables en vue de porter atteinte à la presse écrite sont nombreux et divers, a souligné le président du syndicat des rédacteurs. Ces responsables estiment que la presse est devenue très forte et qu’il est inconcevable qu’elle demeure aussi forte». M. Karam a rappelé dans ce cadre que par le passé, les rédacteurs en chef et les représentants de la presse écrite accompagnaient les dirigeants dans leurs voyages à l’étranger. «Aujourd’hui, affirme M. Karam, cette tradition est en passe d’être abandonnée».
M. Karam a souligné sur ce plan que la couverture des voyages officiels devrait être assurée «aussi bien par les médias audiovisuels que par la presse écrite». «La confrontation pourrait nous amener à boycotter le pouvoir, a souligné le président du syndicat des rédacteurs. Nous voulons éviter d’en arriver à un tel choix. Mais si on nous y accule, nous nous engagerons sur cette voie». Et M. Karam d’ajouter: «Nous n’accepterons aucune sorte d’atteinte à la liberté d’expression dans le pays, quelle que soit l’identité de la personne qui chercherait à porter atteinte à cette liberté d’expression».
«Il nous est apparu que les responsables officiels négligent délibérément le rôle des institutions de presse afin de porter atteinte au pouvoir de la presse et à sa dignité, a poursuivi M. Karam. Un tel comportement a provoqué un climat de fronde et de mécontentement dans les milieux de la presse. Si une telle attitude persiste, la presse sera amenée à s’engager dans une confrontation avec les milieux officiels. Nous pourrions être amenés à prendre une décision syndicale visant à boycotter les responsables officiels qui ne respectent pas les traditions qui marquaient le comportement des précédents régimes avec la presse».
A l’issue de sa réunion, le conseil du syndicat des rédacteurs a publié un communiqué appuyant les propos tenus par M. Karam. «Certains indices laissent penser qu’une relation anormale s’est instaurée entre le pouvoir et la presse en vue de marginaliser le rôle de la presse écrite, ce qui nécessite une réaction de la part des syndicats de la presse et des rédacteurs», souligne le communiqué qui précise que M. Karam a été chargé de coordonner son action avec le président du syndicat de la presse, M. Mohammed Baalbacki, afin d’adopter une attitude commune concernant cette question.
Le président du syndicat des rédacteurs de presse, M. Melhem Karam, a accusé hier certains pôles du pouvoir de chercher à marginaliser le rôle de la presse écrite, dans le cadre d’un complot visant à porter atteinte à la liberté d’opinion et d’expression dans le pays.M. Karam a lancé un cri d’alarme à ce propos au cours d’une réunion extraordinaire que le conseil...