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Actualités - CHRONOLOGIE

Une contre-expertise le prouve Le chauffeur de Diana était saoul et se croyait le meilleur (photo)

Le chauffeur français de la princesse Diana, Henri Paul, était en état d’ébriété, selon les résultats d’une contre-expertise, mais bien des questions restaient sans réponse dix jours après l’accident qui a coûté la vie à la princesse de Galles et à Dodi Fayed.
Le taux d’alcoolémie du chauffeur, mort au volant de la Mercédès S-280, était de 1,80 gramme par litre, selon cette analyse demandée par sa famille et ordonnée par le juge d’instruction. Selon une source proche de l’enquête, il aurait également pris des antidépresseurs.
L’analyse d’hier confirme les deux précédentes, effectuées après l’accident, qui avaient conclu à un taux compris entre 1,75 et 1,85 gramme par litre de sang, alors que la limite légale pour un conducteur est de 0,50 gramme en France.
La famille de Dodi Fayed, également décédé sur le coup, avait mis en doute la validité de ces deux précédents examens.
M. Paul, 41 ans, était en charge de la sécurité du Ritz, qui appartient au milliardaire Mohammed Fayed. Une vidéo diffusée par le père de Dodi montre Henri Paul attendant le couple dans le hall du palace, apparemment dans un état normal.
Ses obsèques, prévues initialement pour samedi dernier, avaient été ajournées par sa famille dans l’attente des résultats de la contre-expertise.
Selon un expert, le Dr Michel Craplet, alcoologue et psychiatre, un tel taux d’alcool «a modifié son comportement de A à Z». «Avec une telle dose d’alcool dans le sang, le chauffeur s’est trouvé complètement désinhibé. Il était probablement très excité et se croyait «le meilleur»», a-t-il estimé.
Suivi par des pararazzi, dont neuf ont déjà été mis en examen, M. Paul roulait excessivement vite quand il s’est engagé dans le souterrain d’une voie express de la rive droite de la Seine, près du Pont de l’Alma.
En l’absence d’une version officielle sur l’accident fatal du dimanche 31 août, la presse française ou étrangère multiplie les informations, pas toujours confirmées, et des rumeurs dont certaines sont démenties.
Il reste toujours à établir le rôle exact des paparazzi, l’état réel de la Mercédès, l’existence d’une voiture «fantôme» devant le véhicule du couple, ou encore le «timing» des secours à Diana, encore en vie juste après l’accident.
Grièvement blessé, le garde du corps britannique Trevor Rees-Jones reste incapable de livrer son témoignage crucial. Assis à la place avant droit, il était le seul à porter une ceinture de sécurité.
Pour la première fois, les juges d’instruction Hervé Stephan et Marie-Christine Devidal, chargés de l’enquête, se sont rendus hier matin sur les lieux de l’accident, sans toutefois procéder à une reconstitution.
Selon la radio «France Info», ils se sont notamment intéressés au terre-plein central de la voie express, où se trouve habituellement un radar de la police.
Mais selon des sources proches de l’enquête, aucune caméra de surveillance n’a filmé la scène, et aucun radar n’a mesuré la vitesse de la Mercédès, qui s’est encastrée dans un pilier du tunnel.
Une procédure judiciaire a été engagée la semaine dernière pour déterminer le rôle des photographes, dont neuf ainsi qu’un motard de presse ont été mis en examen pour homicides involontaires et non- assistance à personne en danger.
Ils ont affirmé avoir été semés par le chauffeur avant l’accident, et n’avoir eu aucun rôle direct dans le drame.
Selon plusieurs médias, les enquêteurs, qui ont saisi leurs téléphones portables, ont acquis la conviction qu’ils n’ont pas averti les services de secours.
Rien n’indique par contre qu’ils aient gêné la progression du véhicule, contrairement aux déclarations de certains témoins jugés «peu fiables», ni «bougé les corps», selon des sources proches de l’enquête(AFP, Reuter)
Le chauffeur français de la princesse Diana, Henri Paul, était en état d’ébriété, selon les résultats d’une contre-expertise, mais bien des questions restaient sans réponse dix jours après l’accident qui a coûté la vie à la princesse de Galles et à Dodi Fayed.Le taux d’alcoolémie du chauffeur, mort au volant de la Mercédès S-280, était de 1,80 gramme par litre,...