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Actualités - CHRONOLOGIE

Le front islamique du salut appelle les algériens à l'autodéfense

L’instance exécutive du Front islamique du Salut (FIS, dissous) à l’étranger a appelé hier les Algériens à l’autodéfense et à la «résistance immédiate» face aux violences dont ils sont victimes, en raison, selon elle, de l’inaction du pouvoir.
L’instance ne désigne pas les auteurs des violences.
«Demandons de l’aide à Dieu le tout puissant pour nous unir et réunir sur place ce que nous pouvons en matière de force défensive et de résistance immédiate à chaque fois que le danger des criminels se fait sentir», exhorte le FIS dans son appel au «peuple algérien».
Elle dénonce «l’abandon (du peuple algérien) à son sort face aux bandes criminelles» et les «diverses forces armées qui ont abandonné le devoir de (le) protéger». Elle se demande
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«jusqu’à quand le pouvoir en place à Alger continuera à protéger les commanditaires de cette violence criminelle et ses auteurs».

Offensives dans
le maquis

Sur le terrain, au moins 127 islamistes armés ont été tués par les forces de sécurité au cours de deux grandes opérations menées dans les maquis de Chréah et de Kef-Takrina, ont indiqué hier les quotidiens «L’Authentique» et «El-Watan».
Pendant plus d’une semaine, l’armée, utilisant des hélicoptères Mi 6 et Mi 8 pour parachuter ses troupes et des hélicoptères Mi 24 d’appui-feu, a ratissé et bombardé ces maquis situés dans les départements de Blida et de Médéa, indiquent les deux journaux.
Les soldats, qui ont parfois opéré difficilement du fait que le terrain était piégé, ont découvert et détruit plusieurs casemates, creusées parfois jusqu’à 30 mètres sous terre, et dans lesquelles étaient stockées des armes, des explosifs, des vivres et des médicaments, ont précisé les journaux.
Le maquis visé à Chréah semble être le quartier général de la «compagnie verte» du Groupe islamique armé (GIA), composée essentiellement d’éléments entraînés en Afghanistan et en Bosnie, selon une source non identifiée citée par El-Watan.
L’Authentique et El-Watan n’ont fourni aucune indication sur les pertes éventuelles des forces de sécurité.
En juillet dernier, l’armée algérienne avait mené une autre opération d’envergure contre une base du GIA à Hattba, à l’ouest d’Alger. Le GIA avait reconnu la perte d’au moins 70 hommes mais démenti la mort de son chef, Antar Zouabri, alias Abou Talha, annoncée par la presse. Depuis, des informations contradictoires continuent de circuler sur son sort.
A Alger, le parti au pouvoir en Algérie, le Rassemblement national démocratique (RND), a appelé à la «vigilance» et à la «mobilisation» face à la recrudescence de la violence dans le pays, selon un communiqué diffusé par l’agence APS (officielle).
La parti relève que la «vague de terrorisme que vit l’Algérie coïncide avec les appels à l’ingérence étrangère dans notre pays» et «au moment où l’Algérie aspire au parachèvement de l’édifice de ses institutions constitutionnelles».
Le gouvernement algérien a dénoncé comme une tentative d’ingérence une prise de position de Kofi Annan qui a estimé que l’on ne pouvait pas «abandonner le peuple algérien à son sort». (AFP)
L’instance exécutive du Front islamique du Salut (FIS, dissous) à l’étranger a appelé hier les Algériens à l’autodéfense et à la «résistance immédiate» face aux violences dont ils sont victimes, en raison, selon elle, de l’inaction du pouvoir.L’instance ne désigne pas les auteurs des violences.«Demandons de l’aide à Dieu le tout puissant pour nous unir et...