«En dépit du pessimisme qui est de rigueur dans la région, il est toujours possible pour Washington d’exercer un rôle afin de sauver le processus de paix et le remettre sur les rails», écrit le quotidien «al-Baas», organe du parti au pouvoir à Damas.
«Al-Baas» a affirmé que la «région ne connaîtra ni paix, ni sécurité sans le respect des fondements du processus de paix» lancé en 1991 à Madrid sur la base du principe de l’échange de «la terre contre la paix».
Mettant en garde contre toute «méconnaissance de ces fondements», «al-Baas» exhorte Mme Albright à «agir dans le cadre» défini par la Conférence de Madrid.
Pour sa part, le quotidien officiel «Techrine» a affirmé que la paix ne pouvait «être réalisée selon les slogans de la «paix contre la paix» ou «paix contre la sécurité», défendus par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Qualifiant M. Netanyahu d’«aventurier impulsif», «Techrine» a indiqué que «seule la paix peut mener à la sécurité» et appelé le gouvernement israélien à tirer les «leçons des événements» récents, en allusion à l’opération ratée d’un commando israélien au Liban-Sud qui a coûté vendredi la vie à 12 soldats.
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