Impressions de la semaine La princesse Diana

Par Charles HÉLOU

La semaine passée, une grande dame rendait un hommage considérable à la princesse de Galles qui venait de mourir.
Elle parlait, disait-elle, de l’immense émotion suscitée par sa mort. Elle disait cela, vêtue de noir, les yeux brillants derrière ses lunettes, à la foule massée devant son palais de Buckingham.
«Ce que je vous dis aujourd’hui, en tant que reine et en tant que grand-mère, je vous le dis du fond du cœur» disait-elle. Elle ajoutait qu’elle admirait la princesse et la respectait.

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J’avais le cœur serré en écoutant la reine. Elle répondait ainsi aux accusations envers sa belle-fille et envers l’ensemble des Britanniques et elle terminait par cette très belle conclusion: «Nos pensées sont avec la famille de Diana et avec la famille de ceux qui sont morts avec elle».
La reine Elisabeth avait dit les propos les plus vivants, les plus émus. A mes yeux, c’étaient les propos les plus valables, les plus sûrs.

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Je regardais défiler le cortège dans les rues de Londres allant vers Westminster suivi par le prince de Galles, le frère de Lady Diana et ses deux fils William et Harry.
Ils étaient deux mille fidèles à l’intérieur de l’église, mais il fallait compter des centaines de milliers pour ceux qui restaient dehors.
Celle qu’on appelait à juste titre «la reine des cœurs» était déjà de l’autre côté de la mort. Les seuls chants qu’elle pouvait écouter étaient ceux du paradis.

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Dans le même temps, la mère Teresa faisait monter au plus haut des cieux ce qu’elle entendait elle-même. C’étaient les chants les plus beaux, elle laissait soulever ceux des pauvres, le chant des béatitudes était sûrement le chant des anges.