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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Condamnation unanime de l'agression israélienne Le général Lahoud invite les soldats à rester vigilants

Le débarquement des commandos israéliens, vendredi dernier, dans la localité de Sarafand continue à susciter nombre de réactions sur la double scène locale et régionale.
Le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, a affirmé à cette occasion que l’opposition de l’institution militaire à l’opération israélienne est «le fruit de l’union historique entre l’armée libanaise et l’armée de la Syrie sœur qui ne manque pas une occasion de contribuer à la lutte contre l’occupation israélienne ainsi qu’à la sauvegarde de la sécurité et de l’entente nationale».
Le général Lahoud a en outre appelé les soldats à demeurer «vigilants» en «ces circonstances historiques que traversent le pays et la région», tout en rendant hommage «aux efforts et sacrifices qu’ils déploient en vue de défendre la dignité nationale et nos frères au Sud». Le commandant en chef de l’armée a enfin estimé que «malgré les moyens disproportionnés» dont disposent les armées israélienne et libanaise, celle-ci a pu repousser l’agression de Sarafand.
De son côté, le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh, a estimé que le débarquement des commandos israéliens visait à semer des charges explosives dans une région éloignée du théâtre des affrontements militaires. Le ministre a ajouté que le premier ministre israélien continuera à recourir à l’escalade en vue de camoufler son échec dans la préservation de la sécurité intérieure de son pays.
De son côté, le président Sélim Hoss s’est félicité de la solidarité entre l’armée libanaise, les combattants de la résistance et les civils face à l’agression israélienne. Il a souhaité que le Liban dépose une plainte auprès des Nations Unies et non seulement auprès du comité de surveillance. Selon le député de Beyrouth, «celui-ci a déjà montré qu’il ne constituait guère plus qu’un mur de lamentations empêchant le Liban d’élever la voix auprès de l’instance internationale la plus importante, à savoir l’ONU».
Nombre de députés et de personnalités ont également condamné la tentative de débarquement israélien, tout en rendant hommage à la réaction immédiate et efficace de l’armée et de la résistance libanaises. Citons parmi eux: le ministre Ayoub Hmayed, les députés Mohamed Abdel Latif Kabbara, Ahmed Fatfat, Saleh Kheir, Maurice Fadel, Ahmed Karamé, Jihad Samad, Kabalan Issa el-Khoury et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mahdi Chamseddine. Celui-ci a notamment affirmé que l’avenir de la nation arabe est tributaire de la libération du Liban-Sud et du Golan syrien. Le dignitaire chiite a souligné dans ce cadre la détermination du Liban et de la Syrie à «ne pas tomber dans les pièges israéliens du «Liban ou de Jezzine d’abord». «L’appui à ces deux pays est la condition essentielle de la libération de l’ensemble du monde arabe. Sans cela, celui-ci restera aliéné à la volonté israélienne», a-t-il conclu.
Le débarquement des commandos israéliens, vendredi dernier, dans la localité de Sarafand continue à susciter nombre de réactions sur la double scène locale et régionale.Le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, a affirmé à cette occasion que l’opposition de l’institution militaire à l’opération israélienne est «le fruit de l’union historique...