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Actualités - CHRONOLOGIE

Pressant Netanyahu de reprendre les négociations Moubarak, Arafat et Hussein condamnent le terrorisme (photo)

Les trois dirigeants arabes liés par des accords de paix avec Israël ont condamné hier le terrorisme et exhorté l’Etat hébreu à reprendre les négociations de paix, deux jours avant la première visite du secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright au Proche-Orient.
Les présidents égyptien et palestinien Hosni Moubarak et Yasser Arafat ainsi que le roi Hussein de Jordanie ont conclu leurs trois heures de discussions au palais présidentiel de Kobbeh (nord-est du Caire) par un communiqué de cinq pages, plutôt que par la traditionnelle conférence de presse.
Alors qu’un nouvel attentat-suicide a ensanglanté jeudi Jérusalem, faisant sept morts, dont trois kamikazes, et 172 blessés, les trois dirigeants arabes ont condamné «les actes de terrorisme et de violence qui visent les civils innocents, quels que soient leurs
motivations et leurs auteurs». Le «recours à la violence et à la force», ont-ils souligné, «est en contradiction fondamentale avec l’esprit de la paix».
Selon eux, «ces actes constituent une tentative de groupes minoritaires dans le monde arabe et en Israël pour entraver le processus de paix», dans une allusion aux extrémistes palestiniens et israéliens.
Mais MM. Moubarak, Arafat et le roi Hussein ont aussi rappelé à Israël qu’il ne devait pas se dérober à ses engagements, alors que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne se déclare plus lié par les accords passés avec l’Autorité palestinienne tant que celle-ci ne réprime pas les intégristes armés.
Les trois dirigeants demandent ainsi à l’Etat hébreu de poursuivre les redéploiements militaires en Cisjordanie et de reprendre au plus vite les négociations sur le statut final des territoires palestiniens conquis en 1967 — dont Jérusalem — lancées symboliquement en mai 1996 juste avant l’arrivée au pouvoir du chef de la droite, Benjamin Netanyahu.

Le dossier israélo-syrien

MM. Moubarak, Arafat et le roi Hussein ont souligné que la deuxième phase du redéploiement (qui en comporte quatre) devait commencer précisément hier dimanche.
Les trois dirigeants arabes ont également fustigé «la colonisation, la confiscation de terres palestiniennes, l’imposition de sanctions collectives au peuple palestinien» ainsi que «les tentatives visant à modifier de facto et unilatéralement le statut juridique de Jérusalem», en allusion à la poursuite de la colonisation juive dans la partie arabe de la ville sainte.
Abordant enfin le dossier israélo-syrien, ils ont demandé à l’Etat hébreu de «s’abstenir de tout acte qui puisse modifier le statut de n’importe quelle partie du territoire de la Syrie, situé au-delà de la ligne d’armistice du 4 juin 1967».
A la mi-août, Israël avait annoncé son intention de modifier un projet de barrage sur la rivière Yarmouk pour le construire dans une zone dont Damas exige la restitution.
Le secrétaire d’Etat américain est attendu au Proche-Orient du 9 au 15 septembre. Elle doit visiter Israël, la Syrie, la Jordanie, les territoires palestiniens, l’Egypte et l’Arabie Séoudite.
Alors que le processus de paix est complètement bloqué, MM. Moubarak, Arafat et le roi Hussein ont souhaité à Mme Albright de «réussir dans sa mission». (AFP)
Les trois dirigeants arabes liés par des accords de paix avec Israël ont condamné hier le terrorisme et exhorté l’Etat hébreu à reprendre les négociations de paix, deux jours avant la première visite du secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright au Proche-Orient.Les présidents égyptien et palestinien Hosni Moubarak et Yasser Arafat ainsi que le roi Hussein de...