L’ancien chef de gouvernement a accusé le pouvoir d’invoquer d’importants projets de développement social pour obtenir des sommes «faramineuses».
D’après lui, il n’est pas du tout aisé de lancer un emprunt obligataire d’un milliard de dollars sur les marchés financiers internationaux étalé sur une durée de trente ans. Il a qualifié la proposition en ce sens de «manœuvre de diversion».
Dans une conférence de presse tenue à Tripoli, M. Karamé a condamné «la légèreté avec laquelle le dossier de la naturalisation est évoqué devant l’opinion publique». Il a vivement déploré le fait que ce dossier soit abordé sous un angle confessionnel et sectaire faisant remarquer que la naturalisation des émigrés est «une affaire compliquée».
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