Une vingtaine de Palestiniens ont poursuivi hier une grève de la faim, contre la diminution des services prodigués par l’UNRWA, l’agence de l’ONU, pour l’assistance aux réfugiés palestiniens.
Au troisième jour de leur mouvement, six d’entre eux ont dû recevoir des soins d’urgence dans un hôpital du Croissant-Rouge palestinien.
Les protestataires, des hommes de 25 à 70 ans, sont installés depuis mardi devant les locaux de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Beyrouth.
Ils arborent des pancartes sur lesquelles ont peut lire notamment: «Nous voulons envoyer nos enfants à l’école», «Notre grève se poursuivra jusqu’à la chute de la politique de privation».
Les pays donateurs n’ayant pas tenu leurs engagements, l’UNRWA doit faire face à un déficit prévu de 20 millions de dollars pour 1997, selon son commissaire général, Peter Hansen.
L’agence qui assure divers services sociaux a notamment décidé de renoncer au recrutement de 249 enseignants, de geler l’octroi de bourses universitaires, de diminuer de 15% son personnel international, de faire payer des droits de scolarité dans ses écoles ainsi que les médicaments jusqu’à présents gratuits.
L’UNRWA dispense ses services à quelque 1,2 million de réfugiés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, et à environ 2 millions d’autres en Jordanie, en Syrie et au Liban. Quelque 350.000 d’entre eux sont installés au Liban dont près de la moitié dans des camps.
Hafez Ali Osman, 70 ans, a cessé depuis mardi de prendre ses médicaments. «Je suis prêt à continuer la grève jusqu’au bout. Peu importe si je meurs, l’important est d’assurer l’enseignement aux enfants et le suivi médical», a-t-il déclaré à la presse.
«Les coupes budgétaires s’inscrivent dans le processus de liquidation de l’UNRWA avant même que les négociations pour la résolution du problème des réfugiés palestiniens, qui réclament le droit au retour, ne soient entamées», a affirmé à l’AFP Zeinab Bachach, une jeune Palestinienne venue exprimer sa solidarité.
Lundi, des manifestations s’étaient déroulées dans les douze camps palestiniens disséminés sur le territoire libanais.
La situation dans ces camps, où l’UNRWA est l’unique organisme officiel d’assistance, s’est gravement détériorée au cours des dernières années.
Au troisième jour de leur mouvement, six d’entre eux ont dû recevoir des soins d’urgence dans un hôpital du Croissant-Rouge palestinien.
Les protestataires, des hommes de 25 à 70 ans, sont installés depuis mardi devant les locaux de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Beyrouth.
Ils arborent des pancartes sur lesquelles ont peut lire notamment: «Nous voulons envoyer nos enfants à l’école», «Notre grève se poursuivra jusqu’à la chute de la politique de privation».
Les pays donateurs n’ayant pas tenu leurs engagements, l’UNRWA doit faire face à un déficit prévu de 20 millions de dollars pour 1997, selon son commissaire général, Peter Hansen.
L’agence qui assure divers services sociaux a notamment décidé de renoncer au recrutement de 249 enseignants, de geler l’octroi de bourses universitaires, de diminuer de 15% son personnel international, de faire payer des droits de scolarité dans ses écoles ainsi que les médicaments jusqu’à présents gratuits.
L’UNRWA dispense ses services à quelque 1,2 million de réfugiés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, et à environ 2 millions d’autres en Jordanie, en Syrie et au Liban. Quelque 350.000 d’entre eux sont installés au Liban dont près de la moitié dans des camps.
Hafez Ali Osman, 70 ans, a cessé depuis mardi de prendre ses médicaments. «Je suis prêt à continuer la grève jusqu’au bout. Peu importe si je meurs, l’important est d’assurer l’enseignement aux enfants et le suivi médical», a-t-il déclaré à la presse.
«Les coupes budgétaires s’inscrivent dans le processus de liquidation de l’UNRWA avant même que les négociations pour la résolution du problème des réfugiés palestiniens, qui réclament le droit au retour, ne soient entamées», a affirmé à l’AFP Zeinab Bachach, une jeune Palestinienne venue exprimer sa solidarité.
Lundi, des manifestations s’étaient déroulées dans les douze camps palestiniens disséminés sur le territoire libanais.
La situation dans ces camps, où l’UNRWA est l’unique organisme officiel d’assistance, s’est gravement détériorée au cours des dernières années.
Une vingtaine de Palestiniens ont poursuivi hier une grève de la faim, contre la diminution des services prodigués par l’UNRWA, l’agence de l’ONU, pour l’assistance aux réfugiés palestiniens.Au troisième jour de leur mouvement, six d’entre eux ont dû recevoir des soins d’urgence dans un hôpital du Croissant-Rouge palestinien.Les protestataires, des hommes de 25 à 70...
Les plus commentés
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?