Le président Sélim Hoss s’est demandé hier quelle était l’utilité d’un projet de loi sur la naturalisation des émigrés libanais alors qu’une loi déjà votée en 1996 stipule notamment que «toute personne d’origine libanaise résidant à l’étranger et n’ayant pas encore obtenu la nationalité libanaise, peut la demander et l’obtenir par un décret du Conseil des ministres, à condition qu’elle retourne définitivement au Liban».
Le député de Beyrouth a critiqué a priori l’intention de supprimer la condition de résidence définitive au Liban pour l’obtention de la nationalité. «En effet, a-t-il dit, la citoyenneté implique des droits mais aussi des devoirs; entre autres, celui de payer des impôts et d’accomplir le service du drapeau». Il a ajouté à ce sujet: «On ne peut tout simplement proposer la nationalité à tous les émigrés et aux personnes d’origine libanaise, étant donné que le nombre de ces gens est trois fois supérieur à ceux qui résident dans le pays».
Le président Sélim Hoss s’est demandé hier quelle était l’utilité d’un projet de loi sur la naturalisation des émigrés libanais alors qu’une loi déjà votée en 1996 stipule notamment que «toute personne d’origine libanaise résidant à l’étranger et n’ayant pas encore obtenu la nationalité libanaise, peut la demander et l’obtenir par un décret du Conseil...
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