En réponse à la question que lui a adressée M. Sélim Hoss, ancien président du Conseil et député de Beyrouth, le gouvernement, a répondu, par le truchement de la présidence de la Chambre et sur recommandation du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur que «l’indépendance de l’université libanaise au niveau académique, administratif et financier est un fait que la loi garantit et qu’il entend parfaitement préserver».
Dans sa réponse le gouvernement explique à M. Hoss que «si retard il y a eu dans la nomination de certains doyens, la question a été tranchée et les postes vacants pourvus, conformément aux textes en vigueur, une fois que le Conseil d’Etat a donné son avis sur le différend juridique soulevé à cette occasion».
Le gouvernement a expliqué aussi dans sa réponse à M. Hoss que «sa volonté de préserver son droit de renouveler tout contrat d’enseignement au sein de l’UL était rendu nécessaire par la vacance du Conseil de l’université».
«Mais maintenant que tous les postes de doyens ont été pourvus et que le Conseil de l’université peut de nouveau se réunir, cette question sera de nouveau de son ressort», a conclu la réponse gouvernementale.
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