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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sfeir aux enfants de Jezzine : n'ayez crainte, les choses vont changer (photos)

S’adressant à un groupe d’enfants de la région de Jezzine, le patriarche maronite le cardinal Nasrallah Sfeir leur a dit: «N’ayez crainte, les choses ne peuvent que changer et vous allez pouvoir continuer à vivre chez vous tranquilles sans être obligés de regagner vos maisons à la tombée de la nuit».

Conduits par le père Naoum Atallah, et sous l’égide de l’association caritative canadienne «My Child», 300 enfants de Jezzine ont rencontré hier le patriarche maronite en sa résidence d’été à Dimane.
Mgr Sfeir a écouté attentivement le discours de la jeune Elly Khattar qui lui a raconté «toutes les hantises qu’elle vit avec ses camarades du fait de leur présence dans une région soumise en permanence aux risques des engins piégés rendant leurs déplacements très risqués».
Mgr Sfeir a affirmé aux jeunes de Jezzine que «leur région, qu’il connaît très bien, est tout le temps présente dans son esprit» et qu’«il souffre, autant qu’eux, de la voir soumise à cette épreuve».
Il leur a rappelé aussi que «ses prières il les élève, non seulement à leur intention, mais aussi à celle de tout le Liban qui est le seul à payer le prix fort, ainsi qu’à l’intention de tout le Sud qui reste la seule région où le sang coule quotidiennement».
«La guerre s’est éteinte dans presque tout le Liban, et vous restez les seuls à en subir la fureur, mais croyez-moi, les choses ne peuvent que changer et vous allez pouvoir continuer à vivre chez vous sans craindre de vous déplacer et sans être obligés de regagner, par peur, vos maisons à la tombée de la nuit. Vous vivrez la tête haute à l’ombre d’une autorité qui se doit de vous assurer la sécurité ainsi qu’à tous les autres Libanais là où ils se trouvent. Faites confiance à votre foi qui ne manquera pas de vous soutenir dans vos épreuves» a enfin dit Mgr Sfeir à ses jeunes visiteurs.
A signaler, par ailleurs, que Mgr Sfeir a reçu, hier, les avocats de M. Samir Geagea, MM. Edmond Naïm, Issam Karam, Moussa Prince, Jihad Atallah et Samih Bchérrawi.
M. Naïm a déclaré être venu remercier Mgr Sfeir pour ses prises de positions en faveur de toutes les personnes condamnées injustement et plus particulièrement en faveur de M. Samir Geagea.
M. Naïm a critiqué aussi le gouvernement «qui prétend avoir instauré un Etat de droit».
«Un Etat de droit ne signifie pas le texte de loi que vote la Chambre et qu’exécute le gouvernement. Le terme loi ici est à entendre dans le sens de sa conformité avec les lois naturelles et la légitimité souveraine. Toute loi non conforme à la Constitution et partiale reste indigne de cette appellation, et le terme d’Etat de droit est à entendre dans ce sens-là», a-t-il précisé.
M. Issam Karam a indiqué que «l’affaire Geagea est menée sous ses deux aspects, politique et judiciaire, afin d’obtenir l’acquittement de leur client dont ils sont convaincus de l’innocence».
Mgr Sfeir devait recevoir par la suite M. Joseph Amm, membre du comité exécutif de Bloc national, Mme Gladys Mnayar, présidente de la communauté libanaise du Togo, le premier secrétaire de l’ambassade de Russie, Alexandre Koulionov, ainsi que M. Wadih el-Khazen qu’il a retenu à déjeuner.
S’adressant à un groupe d’enfants de la région de Jezzine, le patriarche maronite le cardinal Nasrallah Sfeir leur a dit: «N’ayez crainte, les choses ne peuvent que changer et vous allez pouvoir continuer à vivre chez vous tranquilles sans être obligés de regagner vos maisons à la tombée de la nuit».Conduits par le père Naoum Atallah, et sous l’égide de...