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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Greenpeace met en garde contre la pollution des eaux alimentant Beyrouth

L’organisation écologique Greenpeace a accusé hier trois compagnies, deux espagnoles et une libanaise, d’avoir déversé des produits toxiques, notamment des déchets industriels italiens, dans une décharge à ciel ouvert dans le Metn.
Greenpeace a mis en garde contre la pollution des eaux souterraines du fleuve de Beyrouth qui alimente la capitale en eau potable au cas où le problème du dépotoir de Monteverde n’est pas réglé avant la saison des pluies.
Dans un communiqué publié hier, Greenpeace affirme que les compagnies espagnoles Antracanales et Cubiertas et la libanaise Samir Cheddad SARL ont été chargées par les autorités du port de Beyrouth, par le Conseil du développement et de la reconstruction et par le ministère des Transports de «traiter et réhabiliter» la décharge de la Quarantaine qui a été fermée pour permettre l’agrandissement du port.
Entracanales et Cubiertas ont signé en 1996 un contrat pour agrandir le port et y construire un terminal pouvant accueillir 400000 conteneurs par an. Le coût du projet s’élève à 102 millions de dollars.
Au lieu de réhabiliter le site de la Quarantaine, les trois compagnies se sont contentées de transférer des millions de tonnes de déchets et les déverser dans une décharge à ciel ouvert, un ravin de la colline de Monteverde, selon Greenpeace qui a souligné qu’elle avait découvert l’existence de cette décharge au mois de mai dernier et y avait amené des journalistes et des photographes.
En plus des ordures ménagères, une partie des déchets proviennent d’hôpitaux et de centaines de barils de produits industriels toxiques introduits au Liban en 1987 et provenant d’Italie, ajoute le communiqué publié par Greenpeace .
«Si la décharge de Monteverde n’est pas traitée avant la saison des pluies qui commence en octobre ou novembre, la nappe phréatique et les unités de pompage qui alimentent Beyrouth en eau potable seront contaminés», a averti l’organisation écologique.
«Le temps passe et les trois compagnies ne veulent pas assumer leurs responsabilités, poursuit Greenpeace . Elles doivent rendre compte pour le crime écologique dont elles se sont rendues coupables. Ce sont les compagnies qui doivent procéder à leurs frais à la réhabilitation du site et non pas les contribuables. Ce scandale met en relief la gravité de la crise des déchets toxiques au Liban où la plupart des ordures ménagères et des déchets industriels sont déversés un peu partout dans le pays».
L’organisation écologique Greenpeace a accusé hier trois compagnies, deux espagnoles et une libanaise, d’avoir déversé des produits toxiques, notamment des déchets industriels italiens, dans une décharge à ciel ouvert dans le Metn.Greenpeace a mis en garde contre la pollution des eaux souterraines du fleuve de Beyrouth qui alimente la capitale en eau potable au cas où le...