La justice française a inculpé hier d’«homicide involontaire» des «paparazzi» interpellés sur les lieux de l’accident qui a coûté la vie à la princesse Diana dimanche à Paris, tandis que le Royaume-Uni se préparait aux obsèques de la princesse, qui devraient paralyser samedi le pays plongé dans le deuil .
Deux jours après l’accident, dans lequel ont péri sur le coup son amant égyptien Dodi Fayed, et le chauffeur du véhicule Henri Paul, qui conduisait en état d’ébriété, des poursuites judiciaires ont été engagées contre des photographes qui traquaient le couple, et dont sept avaient été interpellés sur les lieux du drame.
Un reporter-photo réputé de Sygma, Jacques Langevin, un photographe de l’agence Sipa, Nicolas Arsov, un journaliste indépendant, Laslo Veres, un motard de presse de l’agence Gamma, Stéphane Darmon, et Serge Arnal, photographe à l’agence Stills, ont été les premiers inculpés pour «non assistance à personne en danger et homicide et blessures involontaires».
Ils ont été laissé en liberté, sous contrôle judiciaire. Le parquet a, en revanche, demandé la mise en détention provisoire des deux derniers photographes des agences Angeli et Gamma, Christian Martinez et Romuald Rat, qui devaient passer devant le juge dans la soirée.
«Virulents»
Les chefs d’inculpation d’«homicide et blessures involontaires» et de «non assistance à personne en danger» sont réprimés respectivement par des peines pouvant aller de 3 à 5 ans de prison et de 300.000 à 500.000 francs d’amende (50.000 à 82.000 USD), et jusqu’à 5 ans de prison et 500.000 francs d’amende.
L’annonce lundi que le chauffeur de la voiture se trouvait dans un état d’imprégnation alcoolique avancé n’a pas infléchi la position des autorités judiciaires quant à la responsabilité présumée des photographes, qui avaient pris en chasse à moto la Mercedes depuis sa sortie de l’hôtel Ritz.
En effet, selon un rapport des premiers policiers arrivés sur les lieux de l’accident, des photographes ont «volontairement» empêché l’un d’eux de se porter au secours de la princesse.
Des paparazzi présents sur les lieux de l’accident étaient «virulents, repoussant, continuant à prendre des photos et empêchant volontairement le gardien de la paix de se porter au secours de la victime», selon ce rapport cité par la radio française RTL.
La presse britannique, sur la sellette lundi en raison du rôle prêté aux paparazzi dans l’accident, a retourné de son côté sa colère contre le conducteur français de la Mercedes, dont le taux d’alcoolémie au moment du drame était plus de trois fois supérieur à la limite légale en France.
Les funérailles de «la princesse du peuple» à l’abbaye de Westminster s’annoncent comme les plus spectaculaires depuis celles de Lord Mountbatten, héros de l’empire assassiné en 1979 par l’IRA.
Buckingham Palace et les autorités religieuses poursuivent les préparatifs pour le cérémonial qui tentera de refléter l’image de modernité que la princesse avait insufflée à la famille royale.Les funérailles de «la princesse du peuple» à l’abbaye de Westminster s’annoncent comme les plus spectaculaires depuis celles de Lord Mountbatten, héros de l’empire assassiné en 1979 par l’IRA.
Buckingham Palace et les autorités religieuses poursuivent les préparatifs pour le cérémonial qui tentera de refléter l’image de modernité que la princesse avait insufflée à la famille royale.
Quelque 2.000 invités sont attendus, dont la «First Lady» américaine Hillary Clinton, qui viendra cependant à titre privé, selon la Maison-Blanche. Pour la France, Bernadette Chirac viendra au nom de son époux, le président Jacques Chirac.
Ecran géant
Les causes humanitaires soutenues par la princesse seront aussi représentées, avec notamment des membres d’associations pour l’interdiction des mines antipersonnel et lutte contre le sida.
Cinq cents membres d’organisations caritatives liées à Diana ont été invités à marcher en procession derrière le cercueil entre le palais Saint James à l’abbaye de Westminster sur un parcours près de 1,6 km au bord duquel seront massées plus d’un million de personnes, selon des prévisions de la presse.
Un écran géant monté à proximité de l’abbaye permettra de suivre le service religieux.
Un «Fonds Diana, princesse de Galles», destiné à aider les causes préférées de la princesse, va être mis en place par le palais de Buckingham.
Scotland Yard a déclenché dans le centre de Londres l’état d’alerte maximum et doit déployer plus de 10.000 policiers pour canaliser la foule.
Samedi s’annonce comme une journée de quasi-paralysie dans le pays, où commerces et banques seront pour la plupart fermés.
Le palais de Buckingham a appelé les Britanniques à respecter une minute de silence à l’issue de la cérémonie à Westminster, juste avant que le cercueil ne parte pour Great Brington (centre) où Diana sera inhumée dans le caveau de famille des Spencer, près de la demeure familiale d’Althorp.
L’hommage populaire s’intensifiait hier à Londres. Des centaines de personnes ont bravé le froid tout au long de la nuit de lundi à mardi afin d’accéder au palais, obligeant Buckingham vers 1h. du matin à ajouter 10 registres de condoléances supplémentaires aux cinq déjà disponibles. Dans la journée, il fallait toujours sept heures de patience pour pouvoir signer les registres.
Les bouquets de fleurs continuaient de s’amonceler devant les palais de Buckingham, St James et Kensington, où résidait la princesse.
Des milliers de personnes commençaient aussi à prendre d’assaut le village de Great Brington, où Diana sera enterrée samedi. «Désormais, l’église de Saint Mary sera comme un sanctuaire», disait l’un des visiteurs, «et j’espère que l’on va faire d’elle une sorte de sainte moderne, ou au moins lui consacrer un jour de l’année».
Deux jours après l’accident, dans lequel ont péri sur le coup son amant égyptien Dodi Fayed, et le chauffeur du véhicule Henri Paul, qui conduisait en état d’ébriété, des poursuites judiciaires ont été engagées contre des photographes qui traquaient le couple, et dont sept avaient été interpellés sur les lieux du drame.
Un reporter-photo réputé de Sygma, Jacques Langevin, un photographe de l’agence Sipa, Nicolas Arsov, un journaliste indépendant, Laslo Veres, un motard de presse de l’agence Gamma, Stéphane Darmon, et Serge Arnal, photographe à l’agence Stills, ont été les premiers inculpés pour «non assistance à personne en danger et homicide et blessures involontaires».
Ils ont été laissé en liberté, sous contrôle judiciaire. Le parquet a, en revanche, demandé la mise en détention provisoire des deux derniers photographes des agences Angeli et Gamma, Christian Martinez et Romuald Rat, qui devaient passer devant le juge dans la soirée.
«Virulents»
Les chefs d’inculpation d’«homicide et blessures involontaires» et de «non assistance à personne en danger» sont réprimés respectivement par des peines pouvant aller de 3 à 5 ans de prison et de 300.000 à 500.000 francs d’amende (50.000 à 82.000 USD), et jusqu’à 5 ans de prison et 500.000 francs d’amende.
L’annonce lundi que le chauffeur de la voiture se trouvait dans un état d’imprégnation alcoolique avancé n’a pas infléchi la position des autorités judiciaires quant à la responsabilité présumée des photographes, qui avaient pris en chasse à moto la Mercedes depuis sa sortie de l’hôtel Ritz.
En effet, selon un rapport des premiers policiers arrivés sur les lieux de l’accident, des photographes ont «volontairement» empêché l’un d’eux de se porter au secours de la princesse.
Des paparazzi présents sur les lieux de l’accident étaient «virulents, repoussant, continuant à prendre des photos et empêchant volontairement le gardien de la paix de se porter au secours de la victime», selon ce rapport cité par la radio française RTL.
La presse britannique, sur la sellette lundi en raison du rôle prêté aux paparazzi dans l’accident, a retourné de son côté sa colère contre le conducteur français de la Mercedes, dont le taux d’alcoolémie au moment du drame était plus de trois fois supérieur à la limite légale en France.
Les funérailles de «la princesse du peuple» à l’abbaye de Westminster s’annoncent comme les plus spectaculaires depuis celles de Lord Mountbatten, héros de l’empire assassiné en 1979 par l’IRA.
Buckingham Palace et les autorités religieuses poursuivent les préparatifs pour le cérémonial qui tentera de refléter l’image de modernité que la princesse avait insufflée à la famille royale.Les funérailles de «la princesse du peuple» à l’abbaye de Westminster s’annoncent comme les plus spectaculaires depuis celles de Lord Mountbatten, héros de l’empire assassiné en 1979 par l’IRA.
Buckingham Palace et les autorités religieuses poursuivent les préparatifs pour le cérémonial qui tentera de refléter l’image de modernité que la princesse avait insufflée à la famille royale.
Quelque 2.000 invités sont attendus, dont la «First Lady» américaine Hillary Clinton, qui viendra cependant à titre privé, selon la Maison-Blanche. Pour la France, Bernadette Chirac viendra au nom de son époux, le président Jacques Chirac.
Ecran géant
Les causes humanitaires soutenues par la princesse seront aussi représentées, avec notamment des membres d’associations pour l’interdiction des mines antipersonnel et lutte contre le sida.
Cinq cents membres d’organisations caritatives liées à Diana ont été invités à marcher en procession derrière le cercueil entre le palais Saint James à l’abbaye de Westminster sur un parcours près de 1,6 km au bord duquel seront massées plus d’un million de personnes, selon des prévisions de la presse.
Un écran géant monté à proximité de l’abbaye permettra de suivre le service religieux.
Un «Fonds Diana, princesse de Galles», destiné à aider les causes préférées de la princesse, va être mis en place par le palais de Buckingham.
Scotland Yard a déclenché dans le centre de Londres l’état d’alerte maximum et doit déployer plus de 10.000 policiers pour canaliser la foule.
Samedi s’annonce comme une journée de quasi-paralysie dans le pays, où commerces et banques seront pour la plupart fermés.
Le palais de Buckingham a appelé les Britanniques à respecter une minute de silence à l’issue de la cérémonie à Westminster, juste avant que le cercueil ne parte pour Great Brington (centre) où Diana sera inhumée dans le caveau de famille des Spencer, près de la demeure familiale d’Althorp.
L’hommage populaire s’intensifiait hier à Londres. Des centaines de personnes ont bravé le froid tout au long de la nuit de lundi à mardi afin d’accéder au palais, obligeant Buckingham vers 1h. du matin à ajouter 10 registres de condoléances supplémentaires aux cinq déjà disponibles. Dans la journée, il fallait toujours sept heures de patience pour pouvoir signer les registres.
Les bouquets de fleurs continuaient de s’amonceler devant les palais de Buckingham, St James et Kensington, où résidait la princesse.
Des milliers de personnes commençaient aussi à prendre d’assaut le village de Great Brington, où Diana sera enterrée samedi. «Désormais, l’église de Saint Mary sera comme un sanctuaire», disait l’un des visiteurs, «et j’espère que l’on va faire d’elle une sorte de sainte moderne, ou au moins lui consacrer un jour de l’année».
La justice française a inculpé hier d’«homicide involontaire» des «paparazzi» interpellés sur les lieux de l’accident qui a coûté la vie à la princesse Diana dimanche à Paris, tandis que le Royaume-Uni se préparait aux obsèques de la princesse, qui devraient paralyser samedi le pays plongé dans le deuil .Deux jours après l’accident, dans lequel ont péri sur le...
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