Il a relevé dans ce cadre que la région de Jezzine est victime des coups portés aussi bien par la résistance que par l’ennemi israélien. «Dans les deux cas, ce sont des habitants qui meurent sans même savoir pourquoi», a-t-il dit. Estimant d’autre part que la volonté nationale est «inexistante», il a indiqué dans ce cadre que les Libanais ne sont pas libres de leur décision en raison de la présence d’armées étrangères sur leur territoire.
Et Mgr Sfeir de poursuivre: «La guerre a contraint à l’émigration de plus de 750.000 Libanais vers l’Australie, le Canada, les Etats-Unis et le Brésil. De ce fait, l’équilibre dans le pays a été perturbé, et la main-d’œuvre qualifiée manque désormais dans le pays. D’autre part, plus d’un million de Libanais poussés à l’exode par la guerre n’ont pas pu encore regagner leurs villages», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le patriarche maronite a évoqué le problème du chômage dans le pays dû notamment à la présence d’un grand nombre de travailleurs étrangers. Il a déclaré à ce sujet: «La situation socio-économique se détériore en raison de l’afflux de travailleurs étrangers venant de Syrie, d’Egypte et du Sri-Lanka. D’où l’impossibilité pour les Libanais de trouver du travail», a-t-il dit.
Sur le plan politique, Mgr Sfeir a déclaré que la liberté de décision libanaise est hypothéquée par la présence de 40.000 soldats syriens dans le pays.
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