Boueiz : pas question d'une solution partielle Le ministre dénonce la multiplicité des pôles qui s'occupent d'affaires étrangères (photo)

Le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a dénoncé hier, dans une conférence de presse, «la multiplicité des pôles qui s’occupent d’affaires étrangères dans le pays» et a qualifié cette situation de «malsaine» et d’«incompatible avec un pays qui se veut institutionnel».
Invité à commenter les derniers développements au Sud, M. Boueiz a précisé que «l’éventualité d’une solution partielle négociée (faisant allusion à «Jezzine d’abord»)» est complètement à exclure.
«C’est une question qui a été tranchée depuis longtemps et plus précisément depuis 1991 date à laquelle j’ai rencontré le précédent président américain à Madrid, M. Georges Bush, et à qui j’ai clairement expliqué que le Liban n’entend aucunement participer à la moindre négociation qui soit autre que celle fondée sur la résolution 425 du Conseil de Sécurité qui stipule en clair un retrait israélien inconditionnel», a-t-il dit.
Et M. Boueiz d’ajouter: «Cette affirmation, que le Liban ne cesse de réitérer, doit amener Israël à ne plus tenter la moindre action visant à créer une cassure entre les Libanais».
Par ailleurs, M. Boueiz a reçu le directeur de l’UNRWA au Liban qui lui a remis un message du commissaire général de l’organisation concernant les restrictions budgétaires qu’elle compte appliquer pour le prochain exercice budgétaire.
M. Boueiz a reçu aussi l’ambassadeur du Brésil au Liban, M. Brian Michael Fraser Neele, qui quitte Beyrouth aujourd’hui pour participer aux préparatifs officiels de la visite que le président de la République, M. Elias Hraoui, compte effectuer en septembre dans son pays.