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Actualités - CHRONOLOGIE

Boueiz : pas question de négociations partielles sur Jezzine

Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a indiqué hier qu’il n’était pas question pour le Liban d’accepter des négociations «partielles» pour un retrait de Jezzine et a tenté de minimiser la portée de la polémique actuelle sur le sort de cette région.
«La question de Jezzine est tranchée depuis 1992», a affirmé M. Boueiz dans une interview à Radio-Orient. «Je peux assurer que personne ne pourra nous entraîner à des négociation partielles» à ce sujet, a-t-il dit.
Le premier ministre israélien Benjamin «Netanyahu pourrrait attaquer le Liban et lui faire du mal, mais en aucun cas il ne serait en mesure d’y susciter une guerre civile», a ajouté M. Boueiz. «C’est pourquoi il n’existe rien actuellement qui s’appelle «Jezzine d’abord» et personne n’est concerné par un tel concept», a-t-il affirmé.
Interrogé sur la polémique déclenchée par les milieux du chef du Parlement Nabih Berry à ce sujet et sur la brouille entre M. Berry et le ministre Nadim Salem, député de Jezzine, M. Boueiz a tenté d’en réduire la portée.
«A ma connaissance, personne n’a négocié avec Lahd ou avec les Israéliens. Un certain nombre de notables de la région de Jezzine, qui fait face à de grands défis, craignent un exode de la population et d’autres problèmes. Ils ont alors décidé de se réunir et d’examiner comment ils pourraient régler ces problèmes. Il n’a à aucun moment été question d’initiative du type «Jezzine d’abord» ni de négociations, ni d’accepter ou de refuser telle ou telle condition», a souligné le chef de la diplomatie, écartant l’éventualité «d’une exploitation par Israël des contradictions internes».
Il a estimé en outre que la brouille entre MM. Berry et Salem était de nature «formelle». Selon lui, «il est possible que le bloc parlementaire auquel appartient M. Salem (c’est-à-dire celui du chef du Parlement) ait jugé que ce dernier, en tant que membre, aurait dû examiner la question de Jezzine au sein du groupe, et d’autre part, M. Salem pourrait avoir considéré qu’en sa qualité de député de Jezzine, il avait le droit de prendre part à n’importe quelle réunion ayant pour objet la situation dans cette région. Je crois qu’il n’y a pas de contradiction politique entre les deux positions», a-t-il dit.
Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a indiqué hier qu’il n’était pas question pour le Liban d’accepter des négociations «partielles» pour un retrait de Jezzine et a tenté de minimiser la portée de la polémique actuelle sur le sort de cette région.«La question de Jezzine est tranchée depuis 1992», a affirmé M. Boueiz dans une interview à Radio-Orient....