Dans un premier temps, a indiqué M. Sabeh à «L’Orient-Le Jour», le ministère doit, par le truchement de la Sûreté générale, recenser les médias qui émettent toujours sans permis. Et c’est ensuite qu’il interviendra directement sur le terrain.
Le nombre de médias émettant sans permis se situe entre cinq et sept, selon le ministre qui n’a pas voulu préciser lesquels. On sait que deux stations de radios et deux chaînes de télévision, appartenant respectivement au Hezbollah (une radio), à cheikh Sobhi Toufayli (une radio) et au Mouvement d’unification islamique (une radio et une télévision) continuent d’émettre à Baalbeck et au Liban-Nord.
Rappelons que le chef du MUI, cheikh Saïd Chaabane, avait à maintes reprises insisté sur le droit de son mouvement à avoir son propre moyen d’information, au même titre, disait-il, que le reste des communautés libanaises qui ont été autorisées à avoir chacune son média.
La Jamaa islamiyé revendique le même droit. Samedi, le député de la Jamaa, M. Khaled Daher a insisté sur «la nécessité que la communauté sunnite ait un média émettant des nouvelles politiques». Ce que M. Khaled souhaite, c’est un moyen d’information qui sera le porte-parole des intégristes sunnites, la communauté sunnite, possède déjà une radio appartenant à Dar el-Fatwa, «la Voix du Coran».
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