Dans un communiqué publié hier, Greenpeace s’est de nouveau insurgé contre l’ouverture, même provisoire, d’une nouvelle décharge publique dans le secteur des Maramel, à proximité de l’AIB. Il a mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance des problèmes écologiques, en insistant particulièrement sur celui des ordures ménagères.
Rappelant que le Liban produit 1, 4 million de tonnes de détritus par an, M. Hamdane a indiqué que «l’usage croissant de bouteilles jetables, de boîtes en plastique ou en aluminium aggrave la crise qui secoue le Liban, d’autant que les autorités ne songent même pas à présenter un nouveau plan pour le traitement des ordures». Selon lui, ce plan doit porter sur la réduction de la production d’ordures, le triage des détritus à la source et leur recyclage.
Dans ce cadre, M. Hamdane a relevé que l’industrie de l’eau minérale au Liban repose essentiellement sur l’usage des bouteilles bleues faites en plastique PVC, «lequel matériel dégage des matières toxiques cancérigènes telles que la dioxine et le furan lorsqu’il est brûlé».
Un slogan
anti-écologiste
En revanche, les producteurs de boissons gazeuses dans le pays utilisent des bouteilles en verre, des cannettes en aluminium ou même des bouteilles fabriquées à partir du plastique PET (Polyethylène terephthalate), a-t-il ajouté, avant de proposer aux producteurs d’eau minérale d’échanger le plastique PVC contre du plastique PET, PE et PP.
Il a par ailleurs indiqué que le bureau de Coca-Cola pour le Proche-Orient a renoncé, à la demande de Greenpeace, à son nouveau slogan publicitaire: «Buvez-la (la bouteille) mais ne la rendez pas», dans la mesure où il peut être interprété comme une incitation de la population à aggraver la crise des ordures.
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